Manali

Et c’est parti ! Nous voilà en route pour les 6 jours les plus long de l’histoire de notre trip. Une première épopée avoisinant les 24 heures nous emmène jusqu’à Srinagar, la capitale de l’état d’Inde dans lequel nous nous trouvons. Les plus chanceux lisent, écoutent de la musique ou dorment, les autres luttent contre le mal des transports, les secousses et surtout le bruit du klaxon surpuissant que notre chauffeur de bus utilise sans retenue. Si nos oreilles sont mises à mal durant ce voyage, nos yeux eux se régalent des paysages lunaires une dernière fois. En arrivant notre chauffeur se rend compte qu’il a perdu la clé du cadenas verrouillant le coffre et se voit obligé de forcer ce dernier pour accéder à nos bagages…

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C’est donc sans surprises qu’après avoir trouvé une maison d’hôtes flottante sur le fameux lac de Srinagar, nous nous y reposons le reste de la journée.

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Le lendemain, Abbey nous quitte afin d’attraper son avion pour Delhi. Nous apprenons en la menant à la station qu’un bus de nuit pour Jammu, notre prochaine étape, part le soir même. N’ayant pas du tout été séduit par la ville nous décidons de reprendre la route immédiatement. Il faut dire que venant d’un Ladhak plutôt tranquille, nous n’étions pas vraiment préparés à affronter la ville commerçante qui nous attendait. Ici, il est dur ne pas se faire alpaguer tout les 30 mètres. C’est déjà fatigant en temps normal, mais avec la fatigue du trajet et la fréquence accrue, cela devient vraiment énervant. Pour couronner le tout, vu que nous ne rentrons qu’après l’heure de check-out à notre guesthouse, on nous fera payer une seconde nuit pour les 2 chambres !

Autrement dit, nous fuyons la ville rapidement, enfin pas si rapidement que ça puisque après seulement 70km sur les 300 à parcourir, le bus s’immobilise : la route est bloquée à l’entrée d’un tunnel. Obligés de rebrousser chemin jusqu’au dernier village, celui où nous avons pris le dîner, les passagers se préparent à une longue nuit… Ici nous resterons pas moins de 12h, quand nous reprenons la route, tard le lendemain matin. La plupart des passagers ont quitté le bus pour prendre des taxis privés, dont l’autorisation d’accès à la route a déjà été octroyée. Une fois la route ré-ouverte aux bus et aux camions, le prévisible se produit : les bouchons ! La route à flanc de falaise est congestionnée, ce qui nous laisse le temps d’apprécier la vue là encore. Nous n’arrivons à Jammu que 30 heures après notre départ, soit 3 fois plus que le temps prévu, déjà bien lent…

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Il est tard, nous sommes épuisés : vite, trouvons un endroit où dormir. Chose faite, pressés d’en finir avec tous ces trajets, nous optons pour la méthode de brutale : celle qui consiste à reprendre un bus dès le lendemain. Nous avons même abandonné l’idée de nous arrêter à Dharamsala, pourtant sur le chemin. Dharamsala, soit-disant touristique, et la ville de résidence du gouvernement tibétain et du Dalaï Lama.

La route Jammu-Manali est mieux entretenue, bien dégagée. Nous avalons les kilomètres de nuit et atteignons finalement Manali, 6 jours dont 70 heures de bus après avoir quitté Leh, apprenant que la route directe vient d’ouvrir… Cette région en bordure Sud de l’Himalaya s’avère bien plus verdoyante que le Ladakh, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

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C’est la pleine saison, nous avons donc du mal à trouver un logement à un prix décent, mais finissons par tomber sur la perle. Une petite maisonnette de 3 chambres et une salle de bain, chambre pas chère avec une des meilleurs vue sur la vielle ville et la vallée. La ville se décompose en deux : la vielle ville donc, où se concentrent les touristes hippies venus faire du yoga, et le nouveau centre où ce sont les touristes indiens qui prédominent. Notre quartier, bien plus calme que le nouveau Manali, correspond bien à ce dont nous avions besoin pour récupérer de notre voyage.
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Après 2 jours de repos, nous partons, le jour de l’anniversaire de Geoffrey, faire ce pour quoi nous sommes venu : de l’escalade. Ah ben ça faisant longtemps… Et plus précisément du bloc. Dans la forêt de Solang à 13km de Manali, Wipin, un ami d’Abbey, nous accompagne. La reprise est dure autant pour les bras que pour le moral. Cela ne nous empêche pas de fêter comme il se doit les 26 ans de Geoffrey. Faute de citrouille en souvenir de l’Australie, nous nous replions sur des légumes farcis cuits au feu en papillote, accompagnés bien sûr de bières, de fromage, de vin et de gâteaux. La soirée autour du feu, après les nombreuses passées au pays des kangourous, et dans un contexte proche de notre retour en France, est pleine de nostalgie.

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Le lendemain, avec ce qu’il nous reste d’énergie, nous faisons ce que nous pouvons sur le caillou avant de rentrer sur Manali et passer les 2 jours qui suivent à nous reposer. Nous trouvons même nos petits endroits favoris, comme ce restaurant tibétain de moins de 10m² ou la trouvaille de cette pâtisserie aux tartes anglaises délicieuses.

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Une deuxième session de bloc de 2 jours, cette fois-ci dans la forêt au pied du vieux Manali nous permet de retrouver de bonnes sensations et de rencontrer des grimpeurs locaux.

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Encore une fois nous prenons 2 jours pour nous reposer et au petit matin de ce deuxième jour pluvieux Johann, un ami commun de l’INSA – Que dis-je ? … un Bob ! – nous a rejoint. Il était en mission pour sont boulot pas si loin d’ici et à décidé de prendre des vacances en Inde pour l’occasion. Lui aussi a eu son quota de trajet en bus et a besoin de repos.

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Mais dès le lendemain il se joint à nous pour une dernière séance de bloc, dans la forêt de Manali, les projets se ferment, on se fait plaisir.

Nous migrons ensuite vers Vashisht, un autre petit village de montagne à seulement 3km de Manali. Connu pour ses sources chaudes au sein d’un temple ouvert au public, le village est aussi tranquille, mais plus authentique que le vieux Manali.

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L’exploration des lieux derrière la maison d’hôte que nous avons trouvé, tout en haut du village, se révèle intéressante et arrivés à une jolie cascade nous ne résistons pas à un rapide débarbouillage et séchage au soleil.

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Il ne reste plus que quelque jour à Johann, nous décidons de partir rapidement faire une rando puisque la météo, très variable dernièrement, s’annonce clémente. Au milieu d’une après-midi bien chaude, nous nous mettons en route pour le lac Brighu. A seulement 10km d’ici, il se situe néanmoins à plus de 2000m d’altitude au dessus de nous.

« Ca monte dré ! » comme dirait nos amis savoyards, et nous n’avons pas vraiment été habitué à cela au Ladhak. Autant dire que les jambes en prennent un coup. Sur la route nous nous battons avec des chèvres joueuses, puis rencontrons un petit fan club exclusivement féminin qui tient à tout prix à se faire prendre en photo avec nous.

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Après 4h de marche, à la tombée de la nuit, nous installons le campement dans les pâturages au dessus des dernières forêts. On dort à trois dans la tente, à l’abri de l’orage qui s’abat au-dessus de nos têtes.

Au petit matin le ciel est parfaitement dégagé et nous sommes envahis par un troupeau d’ovins lors du petit déjeuner, l’ambiance est plutôt champêtre. De bonne augure, nous attaquons la bonne journée qui nous attend sous un grand soleil.

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Il nous faudra presque 4h de plus pour atteindre le sommet visé, à quelque 4300m d’altitude. Malheureusement, à peine avons nous atteint un point de vue sur l’arête finale que les nuages commencent à monter. La vue à 360°, vertigineuse et enneigée, qui nous attendait est finalement obstruée, et nous n’aurons que quelques instants pour contempler 100m plus bas le lac gelé en mangeant notre déjeuner : pain et fromage local.

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Le côté sympa de la rando étant terminée, il nous faut maintenant nous attaquer à la partie difficile : le retour. 2200m de dénivelé à descendre dans l’après-midi. Nos jambes sont au bord de la rupture quand nous regagnons finalement Vashisht. Et malgré un bain dans les sources chaudes (vraiment très chaudes !) pour relaxer les muscles traumatisés, des courbatures comme nous en avons rarement eu traîneront une petite semaine.

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Les deux jours suivant, à causes des dites courbatures, nous nous replions sur des activités plus tranquilles : films et jeu de cartes.

Johann nous quitte et nous profitons des quelques jours qui nous restent pour refaire un peu de bloc, cette fois-ci dans la foret d’Aleo, au sud de Manali. On donne tout ce qui nous reste puisque, il nous faut bientôt prendre la route de Delhi.

Un dernier bus public, toujours aussi confortable, nous ramène à notre point de départ pour que nous puissions récupérer nos affaires et prendre nos avions respectifs, Geoffrey pour la Grèce et Julien pour la France.

Nous prenons bien évidement le temps d’apprécier nos derniers repas indiens, en faisant le tour de nos plats favoris. Puis, autour d’un dernier chaï les Bobs se quittent après ni plus ni moins que 18 mois de voyage ensemble !

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Bien que les séparations nous donnent de l’émotion, nous nous retrouverons d’ici peu sur Lyon pour fêter notre retour ensemble à l’arrivée de Geoffrey. Le RDV est donc pris le 31 juillet !

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Ladakh : Stok Kangri

Toujours au Ladakh, notre groupe est réduit à 3 après le départ de la famille de Julien et de Rolf. Nous avons décidé d’étendre notre séjour ici jusqu’aux alentours du 10 juin, pour nous laisser une opportunité de mener une expédition vers le Stok Kangri, un joli sommet qui domine la chaîne montagneuse voisine et culmine à 6150m d’altitude, à quelques 20km au sud de Leh.
Première expérience de la sorte pour nous, le sommet est réputé « facile » en été car peu technique. Mais à la fin de ce mois de mai les conditions sont nettement différentes. La neige tombe en abondance et le temps n’a pas l’air de vouloir se dégager plus de quelques heures sur le sommet de la montagne.
Qu’à cela ne tienne, nous partons explorer d’autres contrées en attendant une fenêtre. Notre dévolu se porte sur le lac Pangong situé au nord-est de Leh à 7h de bus, à la frontière avec le Tibet occupé par la Chine.
Départ 7h du matin direction le lac. Ce ne sont pas les multiples contrôles d’identité sur le chemin qui rendront notre trajet excitant, mais bien la neige !

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La route passe par le Chang La, le 3ème col carrossable le plus haut du monde à plus de 5300m. Et ce matin-là nous nous retrouvons bloqués par des embouteillages en chemin pour le col. Ce n’est qu’après moultes dépassements, roues qui patinent dans la neige, et finalement mise en place des chaînes, que nous atteignons le sommet.

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Finalement arrivés au lac avec seulement 2h de retard, le temps n’est pas au beau fixe mais nous apprécions tout de même la vue, ainsi qu’un moment de détente au bord du lac salé.

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Confus, Geoffrey confondrai presque Julien avec la faune locale !

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Après un bon dîner nous plantons nos tentes et passons la nuit au bord du lac. Le réveil est encore matinal car le même bus qui nous a emmené repart autour de 8h direction Leh, et impatients de grimper notre montagne nous repartons avec lui. Le chemin de retour est bien plus tranquille et de retour à Leh nous ne sommes pas mécontents d’être partis ces 2 jours car le temps ne s’est pas amélioré.

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Du coup en attendant nous occupons notre temps libre avec du repos, les derniers achats à Leh, mais surtout du bloc puisque nous avons découvert récemment cette petite salle et la scène locale des grimpeurs. Nous n’aurons toutefois pas l’occasion d’aller tâter le caillou dehors même s’il semble qu’il y ait de quoi faire aux alentours.

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Finalement il semble qu’une fenêtre de relatif beau temps se présente à nous. Nous nous hâtons alors de faire les préparatifs pour le Stok Kangri. Notre première préoccupation est de nous procurer les services d’un guide expérimenté en alpinisme et à l’anglais correct. A l’agence on nous propose le même guide que lors du Markha Valley trek, Karma. Son expérience en montagne est sûre et bien que notre communication en anglais soit parfois laborieuse, sa connaissance faite plus tôt est un bon point. Mais le lendemain, la veille de notre départ pour Stok, le village de départ, Karma se blesse au poignet en tombant de son toit !
Nous commençons à croire que la chance n’est pas de notre côté, mais nous hâtons de faire les démarches pour trouver un autre guide. Heureusement nous faisons la rencontre, via l’agence à nouveau, de Tashi. Son anglais est bon et on nous assure de sa compétence. Les préparatifs reprennent. Courses au supermarché et différentes épiceries de la ville, et location de matériel d’alpinisme.

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La dernière étape est l’obtention d’un permis auprès du responsable pour faire ce sommet, à 25$ par personne (ce permis est maintenant nécessaire si l’on ne souhaite qu’aller jusqu’au camp de base). C’est lors de cette procédure que nous rencontrons une légende de l’alpinisme indien et ladakhi, Sonam Wangyal. Il était le premier à grimper Stok Kangri en 1960, et participa pour l’Inde à une expédition vers le Mt Everest en 1965. Il devint un héros en devenant le plus jeune à atteindre le sommet à cette époque. Des plus intéressantes, l’heure passés dans ce bureau s’achève avec le permis dans la poche.

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Le lendemain nous arrivons enfin à Stok autour de 10h avec nos lourds sacs à dos. En plus du matériel classique de camping (tente, duvets, nourriture et réchaud…), nous aurons besoin de chaussures d’alpinisme, crampons et piolet, d’une corde, et de vêtements chauds pour les nuits en altitude et le sommet. Pour autant la possibilité de louer des ânes porteurs a été vite refusée. La compagnie de Tashi cependant est agréable et utile. Notre guide fait aussi bien son travail et notre petit groupe se met en marche sous le ciel clément bien qu’un peu couvert.

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Après 4h de marche nous plantons les tentes au premier campement, prenons notre repas, faisons une sieste, prenons le dîner et retournons nous coucher. Le repos c’est l’une des clés de la réussite !

Le deuxième jour a pour objectif d’atteindre le camp de base au plus tôt, mais il faut faire 900m de dénivelé avec nos 25kg chacun pour cela… Nous avons un bon rythme et après une pause au camp de Mankarmo où nous est servi le thé, nous reprenons le chemin du camp de base pour les 500 derniers mètres de dénivelé.

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Le camp de base est situé dans une cuvette à 5000m d’altitude. Quand nous l’atteignons vers 14h, le temps s’est gâté et nous plantons la tente sous la neige. Le thé est là aussi de rigueur et après un rapide lunch chacun brave la tempête et va se coucher pour essayer de dormir quelques heures. Difficile cependant de trouver le sommeil, entre l’altitude et l’excitation pour le lendemain.

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Puisque personne ne dort tous nous retrouvons pour le dîner dans la tente commune. Sont arrivés deux anglais et leur guide qui tenteront l’ascension comme nous demain. Un jeune indien est aussi de la partie en solitaire lui. Sont aussi présents sur le camp une vingtaine d’étudiants indiens et guides en expédition de groupe. Ils ont essayé de s’approcher du Stok Kangri la veille mais la neige les a bloqué, et certains tenteront un sommet voisin le lendemain.
Le coucher de soleil sous un joli ciel dégagé et le temps qui s’est stabilisé semble-t-il nous donnent bon espoir pour le lendemain.

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A minuit et demi, le réveil sonne après quelques petites heures de sommeil et nous prenons à nouveau un repas qui sera le seul des prochaines 12h. Heureusement notre appétit est toujours là ! Puis après avoir chaussé et préparé de légers sacs nous nous mettons en marche autour de 1h30 du matin. Aux vues des conditions d’enneigement, les deux guides ont décidé de maintenit un groupe au plus compact et donc de s’associer. La première côte est raide et après 100m de dénivelé, à cette heure matinale, après avoir atteint le sommet d’un petit col à une vitesse trop rapide imprimée par le 2ème guide, nous pouvons juger du physique de notre groupe. Les deux anglais mais particulièrement l’un sont à la traîne. Pas acclimatés, ils ralentiront le groupe toute la matinée.
L’approche continue et nous contournons la montagne vers sa face sud dans les pentes recouvertes de plusieurs dizaines de centimètres de neige fraîche, rendant notre progression plus lente et fatigante, spécialement pour les 2 ou 3 premiers de file qui ouvrent la trace.
Vers 5h du matin, nous mettons les pieds sur le glacier lui aussi tapissé d’un blanc parfait. La progression en file, un peu parsemés cependant, est impérative. Les premières lueurs du jour apparaissent à l’horizon.

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Toujours sur le glacier, dont la remontée n’est pas reposante, le lever de soleil nous rappelle que le temps passe et que la neige va se ramollir maintenant.

L’un des anglais abandonne à ce moment-là, et le deuxième rebroussera chemin lui aussi avec leur guide au pied de la montagne en haut du glacier. A ce moment-là nous contemplons la face sud que nous avons à grimper, puis l’arête sud-ouest qui nous mènera pour les derniers 200m jusqu’au sommet. Notre guide nous avertit, déjà entamé par les 6h de marche précédentes, que le sommet va être difficle à atteindre. Mais nous souhaitons continuer et il suit nos traces sur les premières pentes de la face sud.
Il n’avait cependant pas tort, l’ascension s’avère épuisante. Nous enfonçant jusqu’à mi-mollet au moins à chaque pas, avec le soleil qui commence à taper, nous nous arrêtons à 300m du sommet lessivés, nos esprits dans le brouillard. En considérant les heures de marche nécessaires au retour, nous nous résignons à abandonner notre objectif et rebrousser chemin vers 8h30.

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Un peu plus bas nous laissons sur un kairn les écharpes boudhistes que nous voulions laisser au sommet, puis attaquons la descente suivis de peu par l’indien en solitaire. Les pentes raides mais sans danger ou presque permettent à certains de faire un peu de toboggan, on ne perd pas le moral !

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Personne n’atteindra le sommet ce jour-là, et notre guide maintient que personne ou presque ne l’a atteint encore cette année, rendant notre déception moins amère. Nous retrouvons le camp de base un peu après 11h toujours sous un soleil radieux. Le temps vraiment stable ce matin était une accalmie inespérée en cette période de mauvais temps exceptionnelle. Il faut bien une goutte de whisky et un peu de chocolat pour nous récompenser des efforts de la matinée !

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Après un lunch et une sieste, nous quittons le camp de base direction le campement de Mankarmo où nous passerons la nuit. Les organismes sont épuisés, et notre guide s’endort le premier, il n’aura pas pu nous suivre sur la face sud.

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Nous sommes contents de la prestation de notre guide ême si certains de ses choix ne nous semblent pas judicieux. Le premier jour par exemple, nous marchons seulement 4h dans une section à pente douce de la vallée alors que nous aurions pu pousser 2h de plus. Notre second jour aurait été plus court et notre repos au camps de base plus efficace. Le fait de s’associer à l’autre groupe lors du sommet, par raisons de sécurité que nous comprenons, nous a considérablement ralenti et cela a aussi été un facteur de notre échec. Le retour à Stok se fait un peu sous la neige, le mauvais temps ayant repris possession des lieux après notre tentative.

Et nous retrouvons Leh qui a encore changé. Tout notre séjour et pour encore longtemps, la ville de Leh a entrepris des travaux considérables en centre-ville pour s' »embellir ».

Abbey doit quitter l’Inde le 14 juin pour continuer son voyage en Thaïlande puis en Australie, et nous souhaitons nous aussi poursuivre le nôtre à Manali quelques centaines de kilomètres au sud en bordure de la chaîne himalayenne. Il est temps de faire nos au-revoir à Leh, au collègues de la salle d’escalade, et à Dawa et sa famille. Leur fils Stanzin, ingénieux, nous montre un projet de science qu’il a construit : une pelleteuse miniature qui fonctionne à l’aide de seringues et d’un circuit d’eau. Malin !

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Les sacs faits, nous grimpons dans un bus direction Srinagar, la capitale de l’état Jammu & Kashmir, complètement à l’ouest.

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La route Leh-Manali étant toujours bloquée par la neige, et aucun de nous ne souhaitant prendre l’avion depuis Leh, nous devons faire un bon détour en bus qui ne nous fait pas peur ! La suite au prochain épisode…

Markha valley trek et temples au Ladakh

Nous voilà physiquement rodés après ce trek de deux jours, qui nous a conduit à 5250m d’altitude en pleine neige. En fait, notre préparation s’avère être nettement plus difficile que le trek de la Vallée de la Markha, celui pour lequel nous sommes venus au Ladakh… Du coup l’hécatombe continue et Vincent, le frère de Julien, passe un jour de récupération au lit.

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Nous finalisons les préparatifs logistiques, ce qui nous rappelle nos aventures en NZ, il y a 16 mois de cela ! La nourriture est bien sûr d’importance capitale, mais le logement et le fait d’engager un guide ou non sont aussi au centre du débat. Au final, en fonction des budgets et attentes de chacun de cette expérience dans la montagne Ladakhi, plusieurs solutions sont expérimentées. Geoffrey et Rolf choisissent l’autonomie et se portent donc leur tente et nourriture pour les 6 jours. Sophie et Vincent souhaitent la compagnie d’un guide et expérimenter les séjour en chambre d’hôte, leur sac à dos n’en sera que plus léger ! Et pris en sandwich, Abbey et Julien optent pour une solution mixte : ils s’emmènent leur tente et une partie de la nourriture, mais profiteront du confort simple des maisons d’hôte pour le dîner.

Juste avant le départ, nous célébrons les 51 ans de Sophie, la maman de Julien et Vincent. L’occasion d’un repas de groupe avec Dawa et sa famille, notre contact à Leh qui nous héberge.

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Dawa et Kunzang, ansi que leurs 3 enfants Padma, Stanzin et Rigzin les deux jumeaux, possèdent une guesthouse dans un quartier tranquille de Leh. La famille de Julien a récupéré ce contact par l’intermédiaire d’un cousin. Notre séjour chez eux sera des plus agréable et l’un des meilleur souvenir de notre passage au Ladakh tant ils sont accueillants, généreux, nous dispensant leur précieux conseils sur la vie des locaux.

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Après en avoir tant parlé, nous voilà arrivés au premier jour du Markha Valley trek. Tous les 6 et notre guide, Karma, partons à Jinchan le point de départ.

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Les deux premiers jour sont en fait consacrés à rejoindre la vallée de la Markha, et pour cela il faut passer le premier obstacle, le « Ganda La » (« La » signifie col en ladakhi). Après une demi-journée de marche, nous prenons notre lunch au premier village.

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Le groupe de 4 (Sophie, Vincent, Abbey et Julien) y passeront l’après-midi et la nuit, pendant que Geoffrey et Rofl poussent 1h de plus en direction du col pour poser leur campement dans un endroit encore plus tranquille. Le deuxième jour est le plus exigeant, physiquement parlant, de notre itinéraire. La passe du Ganda La est à environ 4900m d’altitude (un poil plus haut que le Mt Blanc), et les effets du manque d’oxygène se font un peu sentir. Malgré tout, nous nous retrouvons tous au sommet pour apprécier la vue.

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En chemin, la faune locale nous divertit, les marmottes qui ne sont pas timides, « blue sheeps » (sorte de chevreuil des montagnes) nombreux dans la région, ou encore les imposants yaks et associés.

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Le léopard des neiges restera bien caché pour sa part…

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La descente jusqu’à la Rivière Markha est longue et fatigue les jambes. Mais les paysages qui s’offrent à nous sont une juste compensation ! Les montagnes nues changent de couleur tous les kilomètres, avec des tons aussi variés que le marron, le jaune, le rouge ou encore le violet, et finalement le vert.

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En fin d’après-midi, après une bonne journée, nous atteignons enfin le premier village le long de la Markha, et tout le monde y passera la nuit, en tente ou en maison d’hôte. Les 2 jours suivants sont consacrés à remonter le cours d’eau, traverser les villages ladakhis dont la vie est rythmée par les saisons, et profiter des vues singulières qu’offre la région.

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C’est donc l’occasion d’assister à des scènes authentiques de la vie dans les montagnes de Ladakh : tonte de moutons, troupeaux menés par leurs bergers, labourage des champs pour y planter tout bientôt l’orge, seule culture ici.

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Bien que Leh héberge des religions différentes et bien représentées, la région autour est presque exclusivement boudhiste.

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Le long des chemins, routes, au sommet des montagnes ou cols, et dans les villages, nous sommes rappelés à cet état de fait par la présence, en plus des temples, des « prayer flags » notamment sur les toits des maisons, des stupa (ou chortens), et des pierres et murs Mani.

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Lorsque l’on passe à proximité de l’un de ces monuments, il est dit qu’il faut le contourner dans le sens horaire.

P1040412C’est lors du 3è jour que notre groupe de 6 se sépare, et ne se retrouvera pas avant le retour à Leh pour cause de maladies principalement. Geoffrey et Rolf partent donc devant et le gros du groupe reste derrière en compagnie du guide. Chacun profite donc comme il l’entend de ce trek. Moments de solitude dans la montagne à apprécier les nuits étoilées lors des campements.

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Ou bien dans les maisons d’hôtes de paysans des villages à expérimenter la cuisine et la culture locale. Pendant ces deux jours dans la vallée, la malédiction continue et Abbey prend froid. Bien que trainant un peu la patte, elle ne bronchera pas et continuera à mettre un pied devant l’autre. Mais c’est à Hankar, le dernier village visité dans la vallée avant de bifurquer au nord, que Sophie tombe à son tour malade. Le groupe de 4 est forcé de s’arrêter un jour en repos et incapables de communiquer avec l’échappée de tête, celle-ci finira un jour avant les autres. Le jour de repos à Hankar n’est pas une mauvaise nouvelle en soi puisqu’il permet aux organismes de récupérer et le lendemain Sophie est d’aplomb pour reprendre la marche et attaquer ces deux derniers jours.

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Mais pour boucler la boucle, c’est alors Julien qui devra combattre la maladie jusqu’au retour à Leh… Ces deux derniers jours offrent des paysages là encore magnifiques, avec en vue la plupart du temps le Kang Yaze, un superbe sommet culminant à 6400m, avec une nuit à 4700m au campement de Nimaling.

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La dernière difficulté réside dans le passage du Gongmaru La, 5100m d’altitude. Bien que plus haut que le premier col du trek, le challenge est moins grand car il n’y a pas de neige sur le chemin, et la pente est légèrement plus douce. Geoffrey et Rolf passent le col un après-midi.

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Ils rejoignent un campement de Ladakhi où ils se voient offrir le dîner sous la tente principale. Venus de leur petit village non loin de Leh, ils campent près d’une source d’eau dîte médicinale, qui s’avère carbonnée et riche en fer.

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Le peloton grimpe deux jours plus tard au matin. La vue est là encore superbe avec toujours le Kang Yaze au Sud, la chaîne du Zanskar à l’Ouest (la vallée du Zanskar est aussi un trek très populaire au Ladakh), et au nord le Karakoram, avec une vue lointaine sur le Saser Kangri, la montagne la plus haute de la région (un peu plus de 7600m).

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C’est la descente depuis le Gongmaru La qui est un peu plus technique, avec une pente bien raide à prendre au milieu des pierriers, puis une partie sur les névées formés sur la rivière et qui n’ont pas encore fondu.

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Après ces 6 ou 7 jours de trek, tout le monde rentre à Leh, les deux échappés se faisant prendre en stop par un camion de l’armée (la région est très militarisée car l’entente avec les voisins chinois et pakistanais n’est pas cordiale) pour rejoindre la route principale.

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Nous retrouvons le confort, un peu comme à la maison.

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Peu après cela à Leh, Julien fête ses 26 ans au cours d’une journée riche pour l’estomac. Après s’être retrouvés pour un lunch, nous dégustons un prermier gâteau préparé par Geoffrey et Rolf. 2,6kg c’est pas loin d’être le poids du gâteau (2 gros quatre quarts, 3 bananes, de la poudre de noix de coco, et 2 pots de nutella pour bien densifier la base, tout cela recouvert d’une crème de caramel maison de Geoffrey). Heureusement qu’on revient d’un trek !

Mais à 17h il faut remettre ça avec le gâteau au citron d’Abbey et la famille de Dawa !

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Et bien sûr c’est ce soir-là que nous étions invités à dîner…

Sophie et Vincent retournent en France d’ici quelques jours et veulent faire un peu de visite des villes et villages de la région. Accompagnés d’Abbey et Julien, ils grimpent dans un bus direction Lamayuru, une petite ville située dans la vallée et réputée pour ses paysages lunaires et ses temples boudhistes.

Auparavant, Vincent et Julien expérimentent le barbier à Leh. Il est commun pour les Ladakhis de se faire débroussailler par le barbier, beaucoup moins chez nous.

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Expérience intéressante du premier bus en Inde. Bien qu’atrocement lents surtout dans ces routes de montagnes, la sensation de se déplacer au même rythme que les locaux et de profiter des scènes atypiques du trajet vaut le détour. Arrivés à Lamayuru, la météo se dégrade et le ciel se couvre si bien que nous manqueront l’opportunité d’admirer comme on nous l’avait recommandé les courbes des montagnes alentours éclairées par la pleine lune…

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La neige tombe durant la journée et la nuit, donnant un autre charme au village frigorifié.

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Les visites des différents temples sont intéressantes bien que notre connaissance de cette religion et de ses différentes figures soit très limitée. L’occasion de nous cultiver un peu !

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Le lendemain, sur le chemin du retour à Leh, nous visitons Alchi un autre village. La météo est rayonnante et le village charmant avec un ancien fort.

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Mais l’attraction principale est là encore les temples boudhistes qui sont les plus anciens de la région. Vraiment bien conservés mais inoccupés par les lamas, notre visite est cependant agréable et le lama responsable de la supervision du site dispense les explications avec plaisir.

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De retour en ville, une dernière visite du temple de Stakna est organisée car se tient là une cérémonie et beaucoup de boudhistes et lamas se retrouvent autour de prières et de thé au beurre (spécialité régionale).

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Nous écourtons cependant notre passage car c’est le dernier jour de Sophie et Vincent au Ladakh, et nous avons prévu de faire la cuisine pour nos hôtes pour changer. Rassemblant notre groupe de 6, et la famille de Dawa, nous partageons un bon dîner et nos hôtes sont ravis, même s’ils n’ont pas vraiment l’habitude de se faire servir chez eux.

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Les au-revoir à Sophie et Vincent le lendemain à l’aube sont émouvants, mais les retrouvailles en France se feront dans pas si longtemps. En revanche ils ne reverront pas à priori nos amis Ladakhis de sitôt… Un avion les emmène jusqu’à Delhi, puis deux autres à Lyon. Rolf quitte l’Inde lui aussi et nous lui souhaitons de bonnes aventures en Espagne, où il retrouve ses parents puis sa copine. Quant à Abbey, Geoffrey et Julien, ils restent au Ladakh encore quelques temps avec à l’esprit un projet ambitieux : grimper au sommet du Stok Kangri, une belle montagne tout proche au sud de Leh qui culmine à 6120m !

India : From Delhi to Leh

Il est 8h du matin quand nous arrivons à New Delhi, chanceux, un habitué des lieux nous guide directement dans le quartier des maisons d’hôtes bon marché. Ayant pris le métro, nous évitons ainsi, le temps de rejoindre le centre ville, la folie qu’il nous avait été annoncée. Il faut savoir que la population de la ville équivaut à celle du pays que nous venons de quitter. Ceci couplé aux différences de mœurs, c’est un réel choc culturel. Même prévenus, la vie en ville s’avère des plus fatigante : alpagués à chaque instant, il faut tout négocier. Tout, sauf la nourriture qui, encore moins cher qu’en Thaïlande, s’avère délicieuse.

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Sophie, Vincent et Abbey, respectivement mère, frère et copine de Julien nous rejoignent dans la nuit. Sophie et Vincent vont nous accompagnés durant un mois et la destination qu’ils ont choisie est le Ladhak. Située au Nord de l’Inde entre l’Himalaya et le Karakoram, cette région très isolée est un territoire idéal pour réaliser de grandes randonnées. Mais avant de s’y rendre, ayant parcourue tout ces kilomètres, la famille de Julien décide d’explorer les environs de Delhi pendant quelques jours. Après maintes discussions internes et avec les agences de voyages, nous décidons de visiter ce que l’on appelle « The Golden Triangle » sur 3 jours.

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A bord d’une voiture, accompagnés d’un chauffeur personnel, nous prenons la direction d’Agra. Nous nous rendons rapidement compte que la conduite en Inde requière des compétences qu’aucun de nous ne pense avoir.

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Après une courte nuit sur place, nous nous levons à l’aube pour visiter le fameux Taj Mahal au lever du soleil : c’est plutôt impressionnant.

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Fatigués, nous ne ferons que passer devant le Fort Rouge d’Agra.

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Sur la route pour Jaipur, où nous passons la prochaine nuit, nous nous arrêtons pour visiter la grande mosquée de Fatehpur Sikri.

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Jaipur est la capitale du Rajasthan. Cette région de l’Inde est, entre autres, reconnue pour ses artisans bijoutiers. Notre chauffeur ne manque donc pas de nous présenter à l’un des contacts de l’agence dans ce milieu.

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Sur place nous visitons également le palais fortifié d’Amber, dans lequel, à notre grande surprise nous pouvons évoluer comme bon nous semble, et ce jusqu’au moindre petit recoin. Tels des gosses dans un château fort nous passons de longues heures à tout explorer.

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Un petit coup d’œil au Jal Mahal, un palais « flottant », et il est temps de rentrer à Delhi.

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Il est pas loin de 19h quand nous arrivons à Delhi. Entre les heures de routes, les petites nuits et les négociations constantes, nous sommes tous épuisés, mais devons néanmoins restés alertes. En effet, l’agence de voyage avec laquelle nous travaillons voulais nous faire passer par le Kashmir pour nous rendre au Ladhak par la route. Mais après plusieurs vérifications de notre coté, contrairement aux dires de l’agence, cette route est toujours fermée. Il nous faut donc prendre l’avion… Le vol le moins cher décollant tôt le lendemain matin, nous devons aller pousser un coup de gueule à l’agence le soir même. Afin d’éviter les mauvaises critiques, ils nous proposent de s’occuper des billets d’avion, du stockage de notre équipement d’escalade et des taxis du lendemain matin : ouf nous allons y arriver !

C’est comme vous l’aurez compris encore une courte nuit, mais avant 9h du matin nous sommes à Leh, capitale du Ladhak située à 3500m d’altitude. Et bien que la ville soit touristique il semblerait que nous sommes les premiers : fini le bruit incessant de Delhi, fini la pollution. Et, malgré la tourista générale et le mal des montagnes, tout le monde est bien content d’être là. Sur les conseils d’une amie de Sophie, Julien et sa famille restent dans une maison hôte dans les hauteurs de Leh, pendant que Rolf et Geoffrey s’en vont trouver un logement dans leur budget en centre ville.

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Il faudra pas loin d’une semaine pour s’acclimater et faire les achats nécessaires à la réalisation d’une première randonnée. Les rues sont remplies de magasins d’équipement de haute-montagne, et il n’est pas évident de choisir parmi les différentes qualités de contrefaçon. Pas évident non plus de choisir que manger, cette ville très cosmopolite offre encore de nouvelles saveurs.

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En guise d’entrainement, nous explorons les monuments dans les hauteurs de la ville.

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Enfin quand tout le monde semble d’attaque, nous nous décidons à faire une randonnée sur deux jours pour jauger les aptitudes de chacun à marcher en altitude avec un sac à dos. Un taxi nous emmène à Sabu puis nous nous dirigeons vers le col menant à la vallée de Nubra.

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En chemin nous croisons quelques marmottes ainsi que les fameux Yaks, c’est le moment que Sophie choisi pour nous offrir un beau cadeau : de la terrine bien de chez nous !!!!

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Nous arrivons lentement au camps où nous passons la nuit à 4400m d’altitude.

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Le lendemain, seuls les plus valeureux d’entre nous arriverons jusqu’au col qui s’élève à pas moins de 5350m. Les dernières centaines de mètres se font dans la neige, montant parfois jusqu’au genoux. A bout de souffle, c’est un vrai combat que nous finissons par gagner peu avant midi.

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Il nous faut maintenant retourner jusqu’au campement, manger, ranger et redescendre jusqu’à Sabu : bref un bien grosse journée.

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Épuisés, de retour à Leh, nous nous remettons de cette mise en jambe plutôt poussée et devons maintenant planifier le trek d’une semaine dans la vallée de Markha qui nous attend…

Asie du Sud-Est, la fin.

A Thakhek, il fait de plus en plus chaud, au point où l’escalade en devient difficile. Il est temps d’offrir à notre corps du repos. Accompagnés de Rolf et d’Abbey, nous nous rendons dans le Nord du Laos, à Vang Vieng. Ville touristique, connue originellement pour ses soirées animées interminables, elle est en pleine reconversion et se dirige vers l’écotourisme. La rivière qui la borde, surplombée de falaises typiques de l’Asie du Sud-Est en fait un cadre propice à l’escalade, la descente en kayak et autres activités.

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A peine arrivés, nous décidons de nous intégrer en testant les activités nocturnes… Les jours qui suivent nous nous reposons, et prenons même le temps d’apprendre la coinche à nos compères américains. Les points d’eau, bien plus clairs que ce à quoi nous avons été habitués en Asie, appellent à la baignade.

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Nous nous essayons à l’escalade du coin, mais les falaises équipées ne sont pas très aguichantes, seuls Rolf et Geoffrey gardent de bons souvenirs de grimpe ici puisqu’ils ont réussi a accéder une grande voie. Abbey et Julien qui étaient revenus sur leurs pas pour chercher en vain l’appareil photo de Julien, n’ont pas trouvé l’accès. Il faut dire que l’approche d’à peine 1km a pris à Rolf et Geoffrey, qui ne se sont pas perdus, pas loin d’une heure. Combat avec la jungle, exercices d’équilibres sur rochers coupant, mieux vaut prendre son temps. La grimpe, sur un caillou de qualité avec une bonne exposition était des plus agréable. Pour ce qui est de l’appareil photo de Julien, la conclusion est qu’il a été volé pendant que nous nous baignons, non loin du spot d’escalade. Nous nous excusons donc du manque d’illustration…

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Mais ce que nous retiendrons le plus de ce séjour à Vang Vien c’est un événement se déroulant sur trois jours partout dans le Laos et la Thaïlande : Pi Mai ! Célébrant l’arrivée de la saison des pluies, c’est en quelque sorte le nouvel an Thaïlandais. Toute la journée pendant trois jours, c’est la fête partout dans la rue. Les sonos sont de sortie et l’alcool coule à flot. Grands et petits, pauvres et moins pauvres se mêlent à une bataille d’eau générale s’étalant du lever au coucher du soleil, les trois jours que dure la fête. Des restaurants et même des scènes de concert sont installés sur la rivière. Le premier jour, en rentrant de l’escalade nous nous faisons traquenarder par une famille qui nous invite à boire le whisky local et à entrer dans la danse.

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Le deuxième jour nous descendons la rivière en bouée et nous faisons asperger par les nombreux locaux qui descende en kayak. Enfin, le troisième jour la fatigue générale se fait enfin ressentir dans les rues, ce qui n’empêchera pas Julien et Abbey de faire la fête pour oublier la perte de l’appareil photo et l’échec de la grande voie.

Nous quittons donc Vang Vieng finalement pas tant reposés que ça en direction de Luang Prabang : ville également touristique, mais au public différent, plus familial. Les prix s’en font ressentir.

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L’attraction principale du coin sont les chutes d’eau de Kuang Si. Nous décidons donc de louer des scooters et d’y faire une virée matinale, avant que le lieu ne devienne bondé. Le spectacle est époustouflant. Même quand les lieux se remplissent, il nous suffit, en bon français que nous sommes, de nous faufiler dans les endroits interdits pour nous baigner en toute tranquillité.

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Nos visas au Laos touchent à leur fin, il est temps de retourner à Bangkok en Thaïlande pour nous occuper, cette fois-ci, du visa indien. Nous faisons une escale à Vang Vieng et profitons une dernière fois de notre restaurant préféré. Abbey qui s’envole pour le Viet Nam est restée derrière nous. De notre coté, toujours en bus nous rejoignons la Thaïlande. Arrivés à Bangkok, nous déposons nos passeports, passons la nuit sur place et prenons un train de 3h en direction du Nord-Est. Encore une vingtaine de kilomètres en taxi-moto et nous voilà arrivés dans un petit coin de paradis : Nam Pha Pa Yai Camp.

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Camp basé sur l’autosuffisance, il fonctionne à l’energie solaire. La nourriture, délicieuse, y est faite maison avec des produits venant essentiellement du jardin. Sur place nous retrouvons David, et Elise sa copine, rencontrons Toon et Anabelle un couple belge qui voyage en scooter à travers l’Asie du Sud-Est ainsi que Nelly, Ben et Seb un groupe de français. Joy la propriétaire des lieux est adorable et Cyril son employé français bien cool nous fait découvrir la faune locale, la plus abondante qu’on aie pu observer en Asie.

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Comme vous vous en doutiez, ce qui nous amène ici c’est l’escalade. On accède à la falaise principale, à moins de 200m du camp, par une tyrolienne de 60m qui traverse la rivière : bref, c’est le pied ! En plus de ça, la grimpe y est de qualité, sur un caillou des plus esthétique.

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Nous passons une dizaine de jours dans notre nouvelle maison, et même si la chaleur et les orages ne nous permettent pas de grimper autant que nous le voulons, les gens qui nous entourent et la paisibilité des lieux sont propices à la détente. C’est une bien belle façon d’en finir avec la Thaïlande. Quelques adieux plus tard et nous voilà de retour à Bangkok où nos passeports sont arrivés et ont été agrémentés d’un visa pour l’Inde.

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Toujours accompagnés de Rolf, nous décollons de nuit pour Delhi où nous retrouverons Abbey ainsi que Vincent et Sophie, le frère et la mère de Julien. Une nouvelle équipe prête à démarrer de nouvelles aventures dans un nouveau pays…

Thakhek

Notre séjour en Asie du sud-est se poursuit et nous quittons la Thaïlande autour du 20 mars, accompagnés de Josh notre ami américain, qui vient de s’offrir un bel appareil pour nous faire de jolies photos de grimpe. Après un bus de nuit qui nous amène à Nakhom Phanom, nous traversons la frontière, matérialisée par le Mékong, et arrivons à Thakhek au Laos. Des pays de l’ex Indochine, le Laos est le moins développé et le moins touristique. Les transports y sont plus lents, les routes moins entretenues et encombrées de vaches en pèlerinage, la nourriture moins riche… Pour autant cela n’est pas pour nous déplaire, l’aventure n’en sera que plus intéressante !

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Nous passons la première partie de notre séjour au Laos à Green Climbers Home une communauté de grimpeurs à quelques 15km de Thakhek. Uli et Tanja, un couple allemand, développent l’endroit depuis une dizaine d’années et ont réussi à en faire un petit coin de paradis pour tout grimpeur qui se respecte. Le bâtiment principal qui sert de restaurant et de salle commune est encerclé par une dizaine de bungalows privés confortables et deux dortoirs. Des tentes sont aussi disponibles pour les budgets plus serrés. La nourriture que propose le restaurant est délicieuse et variée, et les shakes (noix de coco et mangue particulièrement) font fureur par les températures du moment. De plus, les bons petits plats sont cuisinés par des locaux employés à GCH.

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Mais la raison principale qui fait venir des grimpeurs du monde entier ici à Thakhek, c’est la qualité de l’escalade disponible, sur un bon calcaire avec des concrétions de toutes sortes, et pas encore poli car le trafic est raisonnable.

En arrivant, nous retrouvons avec joie pas mal de copains dont Abbey, Rolf et David, avec qui nous avions passé le mois précédent autour de Chiang Mai, ainsi que d’autres visages aperçus au cours de notre voyage. Le monde de l’escalade est décidément bien petit et particulièrement quand on voyage sur ce continent.

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Nous passons 3 semaines à profiter de la diversité de la grimpe qu’offre ce spot. De longues faces bien techniques qui nous rappellent un peu ce que l’on voyait en Australie. Des dévers plus ou moins prononcés où chacun peut s’exprimer. Des zones extrèmement 3D offrant quelques grimpes très divertissantes. Un toit de 10m complètement horizontal, où même les chèvres se régalent du spectacle des grimpeurs suant à la recherche de coincements de genoux. Et par les journées trop chaudes il y a toujours la cave où passe la rivière, pour se rafraîchir. Parmi notre petit groupe, chacun se trouve des projets à sa portée. Tous n’aboutiront pas, mais parmi les grands succès on peut citer le 1er 7a d’Abbey, et quelques 7c envoyées par Josh, Geoffrey et Julien ! On ne pensait pas en arriver là il y a un an de cela…

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Quand nous ne grimpons pas, nous occupons notre temps à explorer les environs. Et nous ne sommes pas déçus car la région regorge de grottes toutes plus étonnantes les unes que les autres, comme celle-ci qui abrite un lac à l’eau translucide. La baignade y est interdite car la grotte est sacrée, mais en l’absence des moines on a tout de même piqué une tête… Il y a aussi plusieurs spots pour se baigner le long de la rivière, et Geoffrey et Josh en profitent pour poser une water-line.

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Et pour garder contact avec la civilisation, nous louons une moto en commun avec nos amis afin de faire les aller-retour à Thakhek (environ 15km). La ville offre toutes les commodités dont nous avons besoin, à commencer par un marché où nous pouvons recharger en délicieux fruits, et les multiples echoppes qui vendent toutes sortes d’articles. Il faut aussi citer le glacier (3 boules pour 1,5€) qui au passage met à disposition des clients le Wifi le plus rapide de la ville !

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Mais par les chaleurs du mois d’Avril, il est tout aussi bon de rester tranquille dans la salle commune, comme les chatons adoptés par la communauté nous en montrent l’exemple.

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Nous avons vraiment aimé l’escalade à GCH et recommendons fortement l’endroit à tout grimpeur qui passerait dans la région. Pas aussi populaire que Tonsai car un peu hors des sentiers battus par le tourisme expansif, la fréquentation est tout de même à la hausse et un deuxième camp devrait ouvrir ses portes d’ici peu de temps.
Après ces 3 semaines, nous décidons de profiter de nos 10 derniers jours au Laos pour explorer un peu le nord du pays, mais ce sera l’objet du prochain épisode !

Jira

Nous quittons Ton Sai accompagnés de Zoey une jeune américaine. Quelques 14h de bus de nuit nous mène à Bangkok où nous voulons faire la demande d’un visa indien. Nous devons retrouver la famille de Julien au mois de mai pour faire de la rando dans les Himalaya indiennes. Bien plus prévoyant qu’à notre habitude, il faut dire qu’on ne veut pas poser un lapin à la mère et au frère de Julien, nous nous rendons au consulat indien de Bangkok. Il faudra plusieurs heures de tuk tuk, de paperasse et d’attente pour finalement apprendre qu’il est trop tôt pour faire la demande… Le visa démarrant à l’obtention, et n’étant pas garanti d’obtenir un visa de 6 mois, nous pourrions nous retrouver avec un visa quasi inutile… Bref, mis à par un peu de temps et d’argent perdu, le résultat des courses est que nous avons juste à changer nos plans, chose que nous savons plutôt bien faire. Le demande de visa ainsi que la session grimpe près de Bangkok sont repoussées pour la mi-avril et en attendant ce sont un mois au nord de la Thailand et un mois au Laos qui nous attendent. Plan pas tout à fait choisi au hasard puisque nous comptons retrouver des amis de Ton Sai et découvrir de nouveauxs spot de grimpe.

La nuit que nous passons à Bangkok avant de prendre la route s’avère être le jour de l’an chinois. Nous profitons de l’occasion pour faire, avec plus ou moins de réussite, découvrir à nos papilles encore et toujours plus de saveurs.

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Toujours aussi fans des grandes villes, nous prenons la route dès le lendemain pour Chiang Mai. Cette fois-ci c’est 14h de train en 3ème classe qui nous attend. Le voyage est certes pas cher, mais la nuit est longue et douloureuse.

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A Chiang Mai, plus de marchés nous attendent, plus d’expériences culinaires, mais nous sommes toujours à une trentaine de kilomètres de ce qui nous interesse vraiment : le caillou ! Heureusement Rolf et David nous informent qu’il y a une maison d’hôte paradisiaque à moins de 10 minutes à pied des falaises. Cette fois-ci à bord d’un taxi bus, nous nous empressons donc de rejoindre nos compères américains.

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Nong Yao et Om, les propriétaires des lieux, sont charmant et nous offrent un vie des plus luxueuses. Inclus dans le prix modeste des chambres spacieuses, nous avons à notre disposition eau potable et motos. Ces dernières nous permettent des virés au petit marché local, rempli de sourires et de bonne bouffe. A Jira, la maison d’hôte, les plats sont peu chers, copieux et délicieux. Bref, vous comprenez pourquoi nous n’aurons aucun mal à nous éterniser ici. D’autant plus qu’une bonne équipe se (re)forme. Entre autres, Josh nous rejoins accompagné de Maider une espagnole, Kyle et Becca un couple d’américain bien sympathique. Elisabeth et Andrew viennent compléter la bande d’américain.

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Et ça c’est sans parler de la grimpe, variée et de qualité, au Crazy Horse Butress, il y a de quoi faire.

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Bien que les paysages ne soient pas aussi impressionnant qu’à Ton Sai, on y trouve des grottes offrant des expériences uniques.

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Quand on ne grimpe pas, il y a toujours la slackline, ou les virées au marché pour les milk shake ou les massages. Mai et Geoffrey empruntent la cuisine pour faire découvrir des spécialités de leur pays respectif à Nong Yao et sa famille : au menu tortilla et crêpes. Vous pouvez noter la performance de Geoffrey qui n’a à sa disposition qu’un wok…

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On organise même une petite virée à Pai, dans les montagnes au Nord de Chiang Mai. On s’arrête au marché du dimanche de Chiang Mai, durant lequel Abbey et Julien s’adonnent à un cours de cuisine Thai. Puis arrivés dans cette petite ville à la communauté Hippie très développée, munis de scooters, nous explorons les alentours. Baignade au pied d’une chute d’eau, exploration d’un canyon au arêtes vertigineuses, visite aux éléphants du coin, activité de cirque, on s’occupe le temps de récupérer un peu avant de mieux regrimper.

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De retour à Jira, il est temps de dire au revoir à Kyle et Becca lors d’un Pi day plus que mémorable.

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Pour finir se trip au Nord de la Thailand, alors que Geoffrey est malade, Josh et Julien partent en road trip de quelques jours, direction Chiang Rai pour jeter un oeil au plus beau temple de Thailande. Sur le chemin du retour ils en profitent tester un tout nouveau secteur de grimpe à Chiang Dao où ils campent pour une nuit.

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A leur retour, notre visa touchant à sa fin, il est temps de dire au revoir à Jira pour prendre la direction du Laos avec Josh.

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Ton Sai

Après ce séjour mémorable en Tasmanie, nous avons 10 jours à passer à Melbourne. A l’origine nous comptions vendre notre van durant ces jours, mais nous nous sommes déjà séparés de la Bobmobile en décembre. Du coup nous occupons notre temps à chercher des endroits où squatter, d’abord chez Bianca (nous la remercions bien ainsi que ses colocs), puis chez Paul avec qui nous avions ramassé les courgettes à Bundaberg.

Nous aterrissons finalement dans un HelpX plutôt inhabituel par rapport à ce que nous connaissons. C’est en fait une sorte d’auberge de jeunesse tenue par Emilia, où l’ambiance est agréable. En échange du logement, Emilia demande à ses Helpers de l’aide pour la rénovation de sa maison, et ce n’est pas une mince affaire car Emilia aime la décoration en platre…

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Un peu trop chargés après ce trip en van, nous renvoyons quelques objets encombrants tels que la corde à double ou encore la chère guitare de Geoffrey. Belle opération non ?

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Nous « visitons » un peu la ville en ces derniers jours, le centre pour offrir quelques cadeaux, ou encore le fameux Queen Victoria Market nocturne. Mais Melbourne c’est aussi l’occasion de retrouver quelques amis pour fêter notre départ d’Australie ! Marine est en ville bien sûr, Nick de retour sur Melbourne nous accueille les derniers jours, ainsi que Maider rencontrée dans les Blue Mountains. Séance de bloc en salle et dîners au populaire restaurant associatif « Lentils As Anything », nous passons de bons moments. Mais les meilleurs souvenirs seront ceux des soirées en ville, socialement intéressantes, ou encore chez Nick après un repas de fête : lasagnes de kangourou accompagnées d’une bonne salade, et tarte au citron meringuée pour dessert.

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Toujours à nous rendre service, Nick nous déposera même à l’aéroport tard le soir du 18 Janvier, direction l’Asie et la Thaïlande ! Un grand merci à lui, en espérant pouvoir lui rendre la pareille un jour.

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Et nous voilà dans l’avion pour Kuala Lumpur où nous faisons un gros dodo. Quelques heures dans l’aéroport puis un second vol qui nous emmène à Krabi en Thaïlande sur la péninsule. Nous débarquons avec nos sacs à dos, sous les tropiques, dans un pays où la communication est bien plus difficile qu’en Australie. Le thai ce n’est pas facile, l’anglais est donc de rigueur. Notre destination c’est Ton Sai, un petit coin de paradis en bord de mer. Le premier test de la nourriture locale est un succès, et c’est globalement bon marché alors on profite bien de la vue. Un « long-tail », les fameux bateaux, nous emmène finalement à Ton Sai le jour même, trop facile !

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Ton Sai c’est un peu un endroit à part, hors du temps et de l’espace. Un endroit pour les grimpeurs du monde entier où se rassembler et imiter les singes sur les falaises calcaires déversantes. Les premiers jours sont marqués par les retrouvailles avec pas mal de nos amis d’Australie. Robert était arrivé avant nous, mais chaque jour ensuite il y a de nouveaux arrivants. Vladimir, Andrew, Brandon, Matthieu et enfin JP, tous étaient en Tasmanie et restent plus ou moins longtemps ici !

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C’est l’occasion rêvée de réaliser un projet de longue date pour Geoffrey, se faire faire des dreadlocks ! Vladimir et Brandon étant des spécialistes, en quelques jours l’affaire est pliée, et le résultat est convaincant.

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Entourés de cette grande famille qui ne cesse d’évoluer, nous nous sentons très rapidement comme à la maison. C’est seulement lorsque nous ouvrons les yeux pour contempler la faune et la flore locales que nous nous rappelons où nous sommes.

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En parlant de maison, voici ce à quoi ressemble la notre, vous pouvez noter l’importance de la moustiquaire…

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Les couchers de soleil, certes bien différents de ceux que nous avons pu observer en Australie, sont tout aussi époustouflant !

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La grimpe à Ton Sai, quant à elle, est particulière,  nous ne sommes pas habitués à grimper sur des stalactites, et encore moins par une telle chaleur. Mais nous nous y faisons et profitons de la variété qui est à notre portée. Nous poussons encore notre niveau en couenne, en grimpant notre premier 7c, et bien d’autres belles longueurs plus faciles mais de grande qualité.

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Les grandes voies ici sont uniques, toutes aussi déversantes les une que les autres, elles permettent de profiter du paysage et d’un caillou de très bonne qualité car non poli.

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L’eau étant chaude et les îles nombreuses, c’est un endroit idéal pour s’adonner au psicobloc. C’est l’occasion pour nous de partir pour un petit trip en bateau avec nos nouveaux amis américains  : Elizabeth, Rolf et Josh.

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Mais bien que notre monde tourne autour de l’escalade, se retrouver entre amis c’est l’occasion de passer de bons moments ensemble. Gros repas chez Mama’s Chicken qui prend la pose ici avec nous, sessions de haki-sac comme au bon vieux temps, combats acharnés sur la plage, ou encore baignades dans l’eau à pas loin de 30°C.

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Plusieurs bars avec différentes ambiances pour occuper les soirées : slackline, dégustation de bières thaï, parties de billard, concerts, jongleurs de feu. Et quand nous ne sommes pas dehors, c’est que nous regardons un film à notre bungalow, en mode cinéma !

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Ton Sai grouillent de gens bourrés de talent, c’est donc l’occasion d’observer et d’appendre. Ici, vous pouvez voir JP, Vlad et Geoffrey s’essayer à un slackline de plus de 40 m tendue par Marc au-dessus du Blue Lagoon. Français rencontré sur place, grimpeur et slacklineur hors-pair, il fait vite partie de la bande.

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La vie à Ton Sai présente cependant quelques risques. Le premier c’est ce qu’on appelle le « Ton Sai tummy », c’est-à-dire l’intoxication alimentaire, due la plupart du temps à la qualité de l’eau. Et le second c’es l’infection des plaies ouvertes, qui ont du mal à cicatriser, entre l’eau salée et le sable. Mais bien que les troupes soient parfois entamées, aucune perte à déclarer ! Et puis quand on est malades on trouve toujours de quoi s’occuper, en laissant parler l’artiste en soi par exemple.

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Nous passons un mois ici, mais il nous faut maintenant poursuivre notre route, la prochaine étape étant Bangkok puis le nord de la Thaïlande. De manière assez improbable, bien que partant tous pour des destinations différentes, le reste de l’équipe d’Australie quitte ce petit paradis le même jour, seul Andrew n’est pas sur le même bateau.

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Rasta Team in Tassie

Joyeux Noël et Bonne Année à tous !

Mi-décembre, nous voilà en route pour Hobart en Tasmanie et 3 semaines de vadrouille en perspective ! L’aventure commence bien mal puisqu’à l’aéroport nous avons de nouveau un problème avec notre réchaud… Mais c’est quand les services de sécurité nous confisquent la corde, soit disant trop longue (notre plan de ligoter le pilote et de prendre le contrôle de l’avion tombe à l’eau), que le moral chute.
Heureusement, peu avant le décollage, nous parvenons à joindre notre ami Nick et celui-ci se rend à l’aéroport pour récupérer ces objets laissés derrière nous, OUF !!!

Nous arrivons tant bien que mal à Hobart en fin d’après-midi et reprenons les bonnes habitudes. Notre premier auto-stop depuis longtemps est un franc succès, et nous retrouvons Marine en centre-ville. Marine nous avait accompagné durant nos 3 premiers mois de voyage en NZ, et 8 mois ont passé depuis notre départ pour l’Australie. De son côté elle a voyagé en voilier dans le Pacifique plusieurs mois durant, et toute fraîchement débarquée au pays des kangourous, elle partagera ces 3 semaines endiablées avec nous !

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Arrivés sans aucun plan ici, nous allons vivre 3 semaines durant lesquelles la chance ne nous quittera pas, tout s’enchaîne sans accroc au-delà de nos espérances.
Cela commence avec la rencontre de Bianca, une grimpeuse australienne qui vient d’acheter un voiture à Hobart, voyage seule, et commence un road-trip en Tasmanie. Par bonheur, tout comme nous, elle souhaite commencer par la péninsule de Freycinet. Au programme là-bas escalade en bord de mer, rando, retrouvailles multiples autour du feu de camp avec des amis rencontrés plus tôt dans le voyage. Bianca nous retrouve en ville et après une nuit à camper à la sauvage, nous nous rendons le lendemain à Freycinet, trop facile !

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Nous nous enfonçons directement dans le parc national jusqu’à un spot de camping gratuit au bord des falaises, à 5min à peine des voies. Et un peu par hasard, bien que nous comptions dessus, nous retrouvons Robert cet allemand avec qui nous avions passé quelques temps dans les Blue Mountains ! Ni une ni deux, nous fêtons cela autour d’un bon repas cuisiné au feu de bois. Et n’étant pas venus ici pour enfiler des perles, nous allons tâter le caillou dès le lendemain, un granit de bonne qualité, avec sous nos pieds une mer agitée.

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Les premiers jours sont aussi marqués par les retrouvailles avec Manon et Dimitri, ce couple de français rencontrés au mois de septembre. Eux n’étant pas grimpeurs et nous ne voulant pas nous imposer de trop à Bianca et Robert, nous établissons notre camp sur un autre spot un peu plus proche de la civilisation. Et quitte à nous retrouver entre français, nous nous lions aussi d’amitié avec Thibaut et Josselin, deux lyonnais bien sympathiques. En tout et pour tout, nous resterons une dizaine de jours autour de cette péninsule et partageons des moments de qualité en bonne compagnie ! Nos moyens de transport sont variés, entre auto-stop et vélo.

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Le temps étant assez stable et clément (heureux dans ce coin du monde), nous commençons avec une rando sur 3 jours autour de la péninsule. Sentiers côtiers, plages paradisiaques, découverte des environs et de la fameuse Wineglass Bay, camping pour tous et combats avec les opossums.

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Sur le chemin du retour, nous croisons tout à fait par hasard Maxime et Marianne deux collègues de l’INSA, rencontre incroyable qui nous fait nous dire que le monde est décidément bien petit !

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Le temps se gâte et nous établissons notre campement pour une nuit près des barbecues gratuits, à l’abri de la pluie. Réveil matin 6h par le ranger qui nous rappelle gentillement qu’il est interdit de camper ici…

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Les fêtes de fin d’année approchent et nous préparons Noël avec enthousiasme, un Noël bien loin des traditionnelles réunions familiales habituelles. C’est sur la plage que la fête se passe, avec en arrière plan un coucher de soleil à couper le souffle. Bianca et Robert nous rejoignent, accompagnés de 3 grimpeurs/voyageurs répondant aux noms de Blair un kiwi, Brandon canadien et Kath une allemande, là encore de belles rencontres. Animés par le duo retrouvé Dimitri/Geoffrey aux guitares, nous préparons un bon repas à l’australienne : de grosses pièces de viande et un plat de pommes de terre et chou-fleur tout cela cuisiné au feu de bois. Le bonhomme de sable lui ne finira pas la nuit, avalé par la marée montante, et nous passons un réveillon dansant qui se termine à l’aube.

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Le jour de Noël est marqué par l’arrivée tardive de Vladimir et Matthieu, le premier avec qui nous avons déjà passé quelques semaines en octobre dans le Blue Mountains. Mais c’est aussi le jour où Thibaut et Josselin cassent l’unique clé de voiture qu’ils possèdent, se retrouvant ainsi à pied…

Nous occupons nos derniers jours dans le coin à grimper à la Star Factory, un très bon spot d’escalade sportive où chacun se trouve un petit projet. La vue à l’approche est à couper le souffle !

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Nous fêtons aussi au passage les 21 ans de Manon lors d’une belle soirée autour du feu de camp.

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Nous décidons de partir vers d’autres aventures avec Bianca, Robert, Valdimir, et JP un français en Australie depuis plus de 10 ans. Des au-revoir émouvants à nos 4 français qui s’en vont eux travailler dans les cerises. Celle sur le gâteau, c’est qu’après 3 jours de galère à chercher un serrurier, nous réparons nous-même la clé de Thibaut et Josselin qui peuvent reprendre possession de leur voiture !

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La voiture de Bianca est pleine, du coup nous partons tous les 3 avec Marine en stop direction Hobart pour une session shopping (le reste de la Tasmanie est nettement plus cher) en préparation de quelques jours à la montagne. Nous profitons aussi de notre passage pour faire un tour au festival « The Taste », goûter quelques mets indiens et profiter de la musique live.

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Pendant que l’équipe motorisée prend la route le soir-même direction l’Ouest, nous 3 français passons la nuit chez des locaux charmants qui nous ouvrent leur porte. John le père de famille nous emmène à l’aube à la sortie de la ville pour que nous fassions du stop. Un enchaînement heureux de petits trajets et un dernier plus long nous permettent d’arriver à bon port bien plus tôt que prévu et de retrouver nos copains qui ont passé une nuit apocalyptique.

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Le temps est pluvieux mais le soleil pointe parfois le bout de son nez, notamment au départ de la marche vers Frenchman’s Cap, notre destination. Cette région est assez montagneuse, sauvage, et l’absence de traces de civilisation nous rappelle un peu la NZ. Nous prendrons deux demi-journées pour parcourir les 25km avec notre lourd paquetage, sous une pluie intermittente et dans la boue assez souvent. Arrivés à destination, nous prenons possession d’un refuge de montagne au bord d’un lac, endroit charmant où nous souhaitons passer 3 ou 4 jours loin de toute civilisation.

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C’est le réveillon du jour de l’an, et nous avons prévu notre coup en emportant de quoi nous cuisiner un plat de circonstance : la tartiflette mais à l’australienne car nous n’avons pas de reblochon sous la main. La soirée est bien agréable et nous improvisons des stoboscopes grâce à nos frontales, qui combinés à une musique endiablée transformera le refuge en discothèque !

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Ces jours passés à la montagne sont l’occasion ne nous ressourcer. Echecs et backgammon quand il pleut, escalade jusqu’au sommet du Frenchman’s Cap ou baignade quand le soleil est présent. La grimpe sur cette face de 400m c’est toute une aventure car il n’y a pas une seule protection fixe sur le caillou, et l’exposition est exceptionnelle. Notre expérience en trad’ grandit encore un peu au contact de nos amis.

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Nos réserves de nourriture s’amenuisent et il est de temps de quitter la montagne pour préparer la dernière étape de ce séjour en Tasmanie. La marche retour se fait aussi sur 2 jours et le 4 janvier, jour où Marine fête ses 26 ans, nous parvenons à retourner sur Hobart pour célébrer l’évènement ! Soirée bien animée, après 5 jours perdus dans la montagne. N’ayant pas vraiment d’endroits où passer la nuit, nous dormons dans le parc du centre-ville sans pour autant être dérangés par les autorités. L’ambiance en Tasmanie est vraiment relax…

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Notre dernier objectif c’est la Tasman peninsula à quelques 100km à l’est d’Hobart, et l’ascencion du très fameux (dans le monde de l’escalade du moins) Totem Pole, un pilier parfait de 65m de haut émergeant de l’océan. Matthieu l’ami de Vladimir nous a rejoint, ainsi qu’Andrew notre copain de Sydney avec qui nous avons grimpé dans les Blue Mountains. En plus de ce groupe déjà conséquent, d’autres sont présents comme Rémy un autre français en Australie depuis plusieurs années.

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Nous passons 3 jours inoubliables sur cette autre péninsule, et cela commence fort avec une mission Totem Pole ! Une équipe de 10 personnes part à l’assaut en cette belle journée. Franche réussite car en plus de tous parvenir au sommet du pilier, l’escalade et la roche sont d »une qualité incroyable. Nous avons la bonne idée de nous cuisiner des « Crèpes au bacon frit dans le sirop d’érable, fromage » juste en face du Totem Pole. Pendant que certains grimpent d’autres comme Matthieu pêchent pour régaler le groupe le soir de poisson frais cuit au feu de bois. Une bien belle journée qui laissera de bons souvenirs, et s’achèvera par la célébration d’une année complète de voyage jour pour jour pour Marine, Geoffrey et Julien ! Nous remercions au passage Rémy pour les clichés de qualité durant la session.

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Le lendemain, tout le monde ne souhaite pas faire la même chose. Une première équipe composée de Bianca, Adam, JP et Geoffrey partent faire de la grande voie au Mt Brown. De grandes falaises au bord de l’océan leur donneront des sensations intéressantes !

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Pendant ce temps, une deuxième équipe regroupant la plupart des autres (Robert, Marine, Vladimir, Andrew, Matthieu et Julien) s’attaque au Moai, un autre pilier. Là encore une jolie mission car tout le monde parvient au sommet sans encombres. Matthieu fait encore preuve de beaucoup de talent en pêchant 16 poissons, de quoi rassasier un groupe affamé autour d’un dîner tardif, précédant l’une des dernières soirées de notre crew.

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Le dernier jour ici se passera sous la pluie, paquetage du camp et retour sur Hobart grâce à Ryan. Malchanceux ce dernier crève un pneu de son 4×4 sur la piste déclenchant une mission pneu de secours pas si évidente. En chemin nous passons dire à nouveau au-revoir à Dimitri et Manon qui travaillent comme des acharnés dans les cerises.

Nous partons passer la dernière soirée au-dessus de Hobart, au Mt Wellington, dans une sorte de refuge que l’on transforme en boîte de nuit. Tout le monde ou presque est là puisque nous rejoignons Blair, Brandon et Kath. Une très bonne soirée bien animée qui finira plus tard pour certains que pour d’autres.

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Une ultime journée sous le soleil d’Hobart, à jouer au haki-sac et profiter des derniers moments ensemble, avant des adieux très émouvants. Mais la tristesse de quitter la Tasmanie, d’où nous garderons des souvenirs parmi les plus heureux de cette année de voyage, est compensée par le fait que nous retrouverons une bonne partie de l’équipe en Thaïlande, par un heureux hasard !

Il est temps de rentrer à Melbourne pour achever cette aventure australienne.

Back in the Gramps !

Après de multiples adieux à tout nos amis et collègues restés dans les Blue Mountains, nous parvenons tout de même à prendre la route du Sud en ce début de mois de décembre. Notre programme est assez serré car dans moins de 2 semaines nous nous envolons pour la Tasmanie, et nous avons envie de voir et faire plein de choses durant ce dernier road-trip à bord de la Bob Mobile !

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Notre premier arrêt c’est le Mt Kosciuszko, le point culminant de l’Australie « continentale », situé un poil au sud de Canberra la capitale. D’intenses orages frappent la région. L’endroit est assez touristique puisque c’est là que se trouvent la plupart des stations de ski du pays. Heureusement c’est la saison morte !

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Nous partons donc pour l’ascension de ce sommet, mais plutôt qu’une rando très sportive, le chemin propose une pente bien douce et une ballade dans ce cadre alpin de moyenne montagne. Bien que jolie, nous n’en doutons pas, la vue nous est souvent caché par les nuages qui ne s’en iront pas. Nous positivons, c’est une très bonne reprise, tranquille, pour les rando qui nous attendent.

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Nous reprenons la route, toujours au sud, direction les Grampians ! Nous y avions passé 2 mois au début de notre séjour en Australie, mais une partie était alors fermée au public en raison de violents incendies, pour laisser la flore se régénérer. Notre chance c’est qu’une zone a été réouverte il y a quelques mois, et pas n’importe laquelle. Le Taipan Wall, l’une des falaises les plus célèbres du pays, voire du monde pour l’escalade, est dorénavant accessible ! C’est aussi l’occasion de retourner à Horsham rendre visite à notre ami Ben, ainsi que faire une petite session « trad » au Mt Arapiles.

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Nous attaquons ce séjour par le fameux Taipan, qui s’avère être à la hauteur de sa réputation. En plus d’être visuellement impressionnant, la qualité du grès y est incomparable et la grimpe particulière, sur bombés typiques, nous donne beaucoup de plaisir. Les 3 jours là-bas ne sont bien sur pas suffisants, mais notre niveau ne nous donne de toute façon pas accès à beaucoup de voies : beaucoup de classiques réputées mondialement sont dans le 8ème degré… On prend tout de même notre pied sur un 7b+ notamment.

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Les retrouvailles avec Ben, d’abord au Mt Arapiles, se poursuivent dans la joie et la bonne humeur autour d’un bon repas et d’histoires de voyage afin de rattraper le temps perdu. Ben est vraiment un chic type, et en plus de nous héberger, il nous prète son matos afin que l’on soit autonomes en « trad » ! Nous espérons avoir un jour l’occasion de lui rendre la pareille…

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Du coup nous retournons au Mt Arapiles profiter du soleil et du caillou ! Notre expérience en « trad », assez limité, grandit en ce jour. D’abord avec une voie de 100m dans le 6a le matin, où l’on rencontre un couple canadien bien sympas.

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Une bonne sieste plus tard, en fin d’après midi, nous partons à l’attaque de l’une des voies les plus célèbres du coin. Célèbre car très photogénique, et offrant une protection excellente pour une voie non équipée. Notre collègue canadien nous accompagne, ce qui est heureux car nous avons ainsi un photographe ! Il prendra aussi une jolie chute dans le toit.

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Il est temps de poursuivre notre route, et nous disons à nouveau au revoir à Ben en chemin. Notre prochaine et dernière étape avant Melbourne, c’est là Great Ocean Road. La côte calcaire qui s’étend à l’ouest de Melbourne, érodée par la pluie et l’océan, est composée de formations rocheuses étonnantes et changeantes, ainsi que de réserves naturelles fourmillant d’espèces animales endémiques.

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Nous prenons 2 jours pour parcourir ces 150km parmi une foule de touristes. Au programme, exploration des plages, émerveillement devant les jolies cailloux et notamment les « 12 apôtres » qui ne sont à présent plus que 6, balade dan la forêt, observation de koalas nombreux dans la région, mais surtout détente et repos !

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Détente coupée court par un retour à Melbourne un poil anticipé. Nous comptons vendre le van à notre retour de Tasmanie début janvier. Mais une opportunité de céder la Bob Mobile à un prix avantageux dans les 2 jours précédant la Tasmanie,  se présente.

Ni une ni deux, nous mettons la machine en marche : visite du van, recherche d’un garagiste pour le contrôle technique, et surtout d’un endroit où stocker nos affaires.

Mais 36h avant le décollage pour Hobart, Tasmanie, nos acheteurs se rendent compte qu’ils ne peuvent retirer l’argent… Un peu déçus, nous relativisons et préparons nos affaires pour la Tasmanie.

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C’est 24h avant notre départ que d’autres acheteurs se signalent. 3 françaises débarquées en Australie sont très intéressées et tous motivés, nous parvenons à trouver des solutions et validons la vente !

Nous allons tous au restaurant pour fêter ça, où nous retrouvons Nick, ainsi que Thibault rencontré à Bundaberg pendant le ramassage des courgettes. La soirée se poursuit et se finit devant chez Thibault, où il nous régale en nous sortant un pâté de caille ramené de France ! C’est Noël avant l’heure…

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Au petit matin nous nous rendons chez Nick pour y déposer des affaires et payer notre petit dej.

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Pour bine finir, nous retrouvons les filles le lendemain pour la signature et leur laissons notre chère Bobmobile. L’instant d’après, nous sommes dans le bus direction l’aéroport et la Tasmanie, mais surtout de nouvelles aventures, à pied cette fois !

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