Avant le départ : vérification du matériel

Tous les backpackers vous le diront : il est très important de vérifier, avant votre départ, que vous emportez l’intégralité de votre matériel, ainsi que son bon fonctionnement. Prendre son temps est très important!
Nous préférons opter pour une autre solution, arracher le pansement rapidement. En moins d’une semaine, toutes nos affaires sont prêtes :

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Rapidité bien, mais malheureusement au détriment de la qualité… Donc la première fois que nous voulons nous faire à manger, voici plus ou moins ce qu’il s’est passé :

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Résultat des courses : achat d’une pompe à 70$ qui se trouve à la maison.

Awhi Farm

Épuisés de nos aventures précédentes nous cherchons un wwoofing où nous installer une petite semaine. D’autant plus que le besoin de la première vrai douche se fait (res)sentir. Nous orientons nos recherches vers les environs du lac Taupo, formé lors d’une des plus grosses explosions volcaniques de tout les temps. Non loin du lac se trouvent des spots de grimpe que nous espérons tester, ainsi que le parc national du Tongariro qui offre l’opportunité de gravir la montagne du destin, en Mordor.

Malgré un après-midi recherche de wwoofing infructueuse, nous nous dirigeons tout de même vers Taupo. La douche et la machine des vêtements pourrissants attendrons !

Toujours en stop et encore très chanceux, nous faisons la rencontre de Joe, une jeune néo-zélandaise qui nous emmène directement à Taupo jusqu’à trouver un coin pour poser notre tente. Sur le chemin, ils calment notre récente phobie de la crevaison (nous sommes toujours aussi lourdement chargés) en faisant une halte aux Huka Falls.

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Après une nuit à compter les étoiles filantes d’un ciel enfin dégagé nous passons une journée paisible dans la ville Taupo et finissons par trouver un wwoofing à Turangi, de l’autre coté du lac, et bien plus près du Tongariro. Seul hic, nous sommes censés arriver le lendemain. Décidément cette douche se fait désirer…

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Nous nous dirigeons quand même vers Turangi, à l’aide de Solène et Jérôme un couple de français bien sympa qui nous donne des conseils pour l’Australie où ils viennent de passer une année. Ils nous emmènent directement à la ferme où nous pensons demander un bout de pré pour planter la tente.

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Mais une fois de plus, tout se déroule mieux que nous l’espérions, puisqu’un lit chacun nous attend dans des petits cabanons,

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et mieux encore un feu de camp est allumé autour duquel tout les wwoofeurs s’installent pour écouter Beth et sa guitare.

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Beth est la fille de Brian et Johanna et c’est elle qui nous fait visiter la ferme dans laquelle nous comprenons rapidement que nous allons beaucoup apprendre. A eux trois ils se chargent, avec l’aide des wwoofeurs de faire tourner et de développer la ferme de Lisa, une Maorie qui a hérité des terres.

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Andy, un allemand reconverti dans la permaculture, nourrit tout ce petit monde de ses savoir et savoir-faire.

Ici à Awhi Farm, on prône la permaculture, c’est à dire l’utilisation optimale des ressources disponibles sur place, en minimisant l’effort fourni. L’électricité provient des panneaux solaires, l’eau est chauffée au bois,

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uniquement pour la vaisselle, le compost est de mise, même pour les toilettes,

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et l’on mange essentiellement ce que l’on produit : fruits, légumes, œufs, poulet, cochons, miel,…

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Pour ce qui est de la toilette, le club de squash d’à côté possède des douches solaires mises à disposition.

Tout se fait de manière collective et dans la bonne humeur, les premiers levés allument le feu pour chauffer l’eau préparent le porridge et ramassent quelques fruits pour le petit déjeuner (en cette année si particulière, les pommes mûrissent avant les tomates).

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On prépare aussi le thé avec les multiples herbes à disposition des les jardins.

Après le petit déjeuner, autour de 9h, il est temps de se mettre à l’ouvrage jusqu’au « Tea time » et ses petits gâteaux vers 11h, puis on finit la journée de boulot vers 14h pour manger. La cuisine est faite à tour de rôle par les wwoofeur grâce à un planning astucieux : une personne est responsable d’un dîner et du déjeuner suivant, ce qui lui permet d’utiliser les restes de la veille.

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Ce petit programme se répète tout les jours sauf le dimanche qui est le jour du marché et le lundi qui est le jour de repos.

Le travail est assez varié. On peut faire des briques pour finir la maison construite par Javier, un barcelonais inspiré par Gaudi,

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jardiner, couper du bois pour alimenter les fours (11 hectares d’osier viennent d’être cédés à Awhi Farm), s’essayer à la construction d’une étrange maisonnette en bûches et en tessons de bouteilles,…

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Les matériaux utilisés pour les différentes construction sont issus des sols alentours ou de récupérations diverses. Et les projets s’enchaînent depuis plusieurs années. Les prochains : fabriquer des vêtements de mode avec des uniformes de gardien de prison récupérés il y a peu, ou encore repeindre les bungalows en y intégrant les principes de la permaculture.

Le dimanche donc, c’est marché. On y vend des pizzas, du pain, des légumes, d’autres produits locaux (fromage, miel, oeufs) des outils de jardinage, des livres sur la permaculture, le tout animé en musique.

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D’autres exposants sont également présent, dont un vendeur de meubles de jardin entièrement réalisés en pneus.

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L’affluence au marché est encore faible puisque cette idée s’est concrétisée il y a peu, mais nous lui promettons un avenir radieux!

Durant notre temps libre, nous passons les après midis et les soirées avec les autres wwoofeurs du moment : Yusan un coréen qui apprend la permaculture en wwoofant à travers le monde depuis 2 ans, Julien un français amoureux des arbres joueur de cornemuse, Tohn un jeune nounours néo-zélandais,  une famille slovaque en projet largement sponsorisé de reconstruire leur vie autour du wwoofing, et Vladimir un autre slovaque qui a rejoint la ferme grâce à Jan et Zuzana qui sont, de part leur blog, assez connu dans leur pays. Il se pourrait d’ailleurs que l’on passe à la télé slovaque 😉

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Les activités sont multiples : slackline, musique, discutions des projets de chacun, baignades et sauts dans la rivière,…

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Enfin bref, toutes ces énumérations sont là pour vous dire que ce voyage, avec ses expériences et ses rencontres très variées, continue à être à la hauteur de nos attentes.

Rotorua, ses lacs … et sa jungle !

Nous voilà donc repartis, ou partis, direction le Sud-est et la ville de Rotorua. Fameuse pour son odeur de soufre si particulière mais aussi pour ses nombreux lacs, c’est une zone où l’activité géothermique est importante et récente.

Ne vous fiez pas aux apparences, nous nous ferons très vite à l’atmosphère sulfureuse…

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Fidèles à nos choix de voyage, c’est bien l’auto-stop qui reste notre unique moyen de déplacement. Cette fois-ci nous pensons à nous faire une pancarte… Une pensée toute spéciale au charmant Kean, qui nous fera même une visite guidée de la région.

Ne pouvant rallier notre objectif avant la nuit, nous testons en exclusivité le porte à porte pour trouver un coin de jardin ou poser notre tente. Encore une fois, nous sommes épatés par la gentillesse des autochtones : au deuxième perron la porte s’ouvre sur un charmant jardin et même une pièce pour faire notre toilette.

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Et nous laissons un joli petit mot à nos hôtes à notre départ.

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C’est donc le lendemain que nous arrivons à Rotorua. La région s’avère très touristique, et toutes les activités sont hors de prix… Nous décidons donc de partir en rando sur 3-4 jours, avec pour objectif de descendre au Sud et longer plusieurs lacs, pour nous retrouver dans une vallée où se trouvent plusieurs villages maoris.

Avant de partir nous jetons un œil au lac Rotorua qui borde la ville, ainsi qu’aux bains de boue chauds.

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Et nous profitons d’une bonne gourmandise avant 3 jours de diète !

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Nous voilà en route et notre première étape est le Redwood’s park. Moins impressionnant que son homologue californien, on y trouve pourtant de beaux spécimens de séquoias.

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Et toutes sortes d’arbres introduits au début du 20ème siècle tels l’eucalyptus, le platanus communus…

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Après une bonne balade, nous sortons des bois et établissons notre campement au bord d’un petit lac surnommé le Blue Lake. Nous apprenons dans le même temps qu’une compétition d’aviron a lieu le lendemain sur ce même lac, ce qui compromet notre baignade matinale habituelle!

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Nous nous dirigeons donc (grâce à un auto-stop) vers un lac bien plus grand : le lac Tarawera. Nous entreprenons de le longer sur une quinzaine de km pour rejoindre la Hot Water Beach, une autre plage que l’activité géothermique a transformé en jacuzzi naturel. En chemin, nous découvrons d’autres plages où nous pouvons enfin faire notre « toilette ».

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Et nous observons pour la première fois la « cigale » néo-zélandaise, au moins aussi bruyante que sa cousine!

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Et finalement, notre récompense bien méritée à la fin de la journée.

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Certains néo-zélandais ont choisi les bords de lac pour passer leurs vacances dans les campements réservés à cet effet. Après nous avoir offert une bouteille de vin, ils nous apprennent que la pêche à la truite est compromise sans bateau, l’eau étant un peu trop chaude… Qu’à cela ne tienne, nous irons chasser le kiwi! Malheureusement, nos connaissances de cet oiseau nocturne et insectivore sont insuffisantes pour en observer un (il faut dire qu’il est aussi menacé d’extinction). Nous rentrerons nous coucher bredouilles mais le cœur réchauffé par la sympathie des néo-zélandais!

C’est le lendemain matin, après notre baignade quotidienne, que les choses se gâtent pour nos 3 français… La pluie commence à tomber et ne s’arrêtera pas de sitôt (nous apprendrons par la suite que cet orage tropical n’était pas des plus tendre). Nous recommandons d’ailleurs les appareils photo waterproof à tous les aventuriers (merci môman).

Cela ne nous empêche pas d’avoir le moral, au départ.

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Et de faire une rencontre agréablement surprenante après nous être frottés à quelques fougères.

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A l’origine, nous comptions emprunter une piste faisant la jonction entre deux lacs, prendre un bateau pour traverser le lac Rotomahana, puis finir par 2h de marche et retrouver une route. Cependant, les conditions météorologiques combinées au fait que nous n’avons pas de carte causent notre perte… Nous nous perdons dans la jungle pendant 3 bonnes heures, et nous battons contre la végétation et le relief pour nous frayer un chemin. Nous suivons plusieurs pistes balisées mais envahies par la flore, et toutes finissent par s’évanouir. Finalement, malgré une utilisation assez douteuse de notre boussole et des prospectus à notre disposition, nous retrouvons le lac tant recherché!
Nos visages s’illuminent, d’autant plus que nous avons encore quelques sucreries pour nous donner de l’énergie.

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Mais nous devons faire face à une nouvelle désillusion : le seul bateau qui navigue sur ce lac est réservé aux touristes, et l’embarquement n’est possible qu’à l’autre bout du lac! Nous nous remettons en chemin, déjà bien mouillés par la matinée, pour 4h de marche à travers la jungle puis la forêt. Et au moment où nous hésitons à installer notre campement dans la forêt, nous retrouvons enfin la route et même le centre touristique de la vallée! Nous pouvons alors nous abriter sous la terrasse, mettre des vêtements secs et même essayer de faire sécher quelques affaires (sans succès vue l’humidité ambiante).

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Marine doit sacrifier ses calissons pour contenter nos estomacs affamés…

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Et nous posons notre tente sur le lambris, devant la porte d’entrée du bâtiment en prévision d’une bonne nuit de sommeil à rêver du petit déjeuner qui se trouve de l’autre côté de la vitre. Mais puisque les problèmes n’arrivent jamais seuls, cette journée ne pouvait se terminer aussi facilement! Notre Marine nationale a la bonne idée de « balancer » son sac à dos sur la vitre en allant se coucher, déclenchant ainsi l’alarme du site (mais ça aurait pu arriver à tout le monde!)… Nous rempaquetons alors en vitesse et reprenons la route, de nuit, à la recherche d’un autre campement. 3km plus loin nous trouvons un autre lac dont le bord a été aménagé. Nous plantons notre tente, sous la pluie cette fois, pour une bonne nuit de sommeil.

Au réveil, la pluie discontinue s’abat toujours, et nous occupons les toilettes publiques pour cuire nos derniers grains de semoule.

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Finalement, malgré une bonne attente, des vacanciers néo-zélandais nous ramènent à Rotorua notre point de départ. Nos estomacs crient famine… Et c’est là que nous aurons une idée tout bonnement géniale : le buffet à volonté! Pour seulement 20$ (environ 13€) nous mangeons à nous en faire exploser l’estomac, et ce n’est que peu exagérer que de le dire. Voilà une photo du dessert uniquement.

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Et après une longue digestion, nous voilà prêts à reprendre la route.

Coromandel

Nous nous sentons toujours aussi bien chez Ngakeiha, mais bon il faut se presser un peu si nous voulons avoir le temps de profiter au mieux des multitude de paysages qu’offre la Nouvelle Zélande. Etant au coeur de la péninsule de Coromandel, qui regorge de merveilles, il nous faut l’explorer avant de partir. Sur les conseils des locaux nous partons, encore en stop, dans le but d’aller au sommet du Pinacles. La chance, toujours au rendez-vous, nous amène à rencontrer Lukas, Maria et leur van, un trouple allemand qui veulent faire la même rando.

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Nous passons la journée avec eux, à marcher, philosopher, et prendre des photos dans la foret sub-tropicale. Le sommet de Pinacles offre un panorama sur toute la péninsule

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et Lukas fait des merveilles avec son Reflex et Picasa,

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à nous en faire redécouvrir notre campement…

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Après cette journée pittoresque et une bonne nuit de repos, les allemands reprennent la route.

Nous sommes rejoins par Marine, drômiséroise rencontrée dans l’avion et René notre grimpeur autrichien, pour un road-trip de 2 jours autour de la péninsule. Il faut savoir que c’est « the place to be » pour les vacanciers néo-zélandais : climat subtropical, plages de sable blanc aux eaux turquoises, faune et flore variées. Avant de partir nous découvrons les dons culinaires de René.

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Première étape, une plage paradisiaque et isolée qui nous vaut, à défaut d’une propre voie, notre première séance de bloc.

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Sur la route de la deuxième étape un pneu de la voiture de René crève, nos chemins se séparent donc…

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La chance nous sourit malgré tout, car une aimable néo-zélandaise qui se dirige vers notre deuxième étape nous prend en auto-stop.

Mais l’improbable se produit…

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… nouvelle crevaison. Nous passons expert dans la pose d’une roue de secours en moins d’une heure. Cependant, le sourire est toujours au rendez-vous car notre conductrice ne semble pas affectée et René nous rejoint rapidement et à moindre coût.

Nous découvrons alors le site somptueux de Cathedral Cove,

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et la plage improbable des sources chaudes.

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La journée suivante est plus tranquille, au menu : farniente, slack, shopping,…

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Vous noterez au passage la confiance débordantes des kiwis.

Après ces 2 jours délicieux nous rentrons au campement de base pour un dîner modérément arrosé, mais bien mérité.

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René nous quitte le lendemain matin direction Hong Kong, have a good trip man !

Et nous reprenons la route avec Marine 2 jours plus tard pour de nouvelles aventures.

Un remerciement tout spécial à Ngakeiha et sa petit famille pour son accueil sans pareil.

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Que de mieux pour commencer ?

N’ayant que 3 mois pour visiter tout le pays nous décidons d’éviter Auckland et d’aller directement à Coromandel où nous avons repéré quelques spots d’escalades et autres plages paradisiaques à explorer, mais tout d’abord nous devons faire quelques courses. Après avoir acheté de quoi manger, en sortant du supermarché nous rencontrons Réné un grimpeur autrichien, qui nous propose de nous retrouver à Coromandel dans quelques jours pour aller tâter le caillou Néo-zélandais. Un échange simple : il a une voiture, nous avons les cordes.

Grâce au site helpx.net (merci Blot) nous trouvons un endroit où passer la semaine près de Thames, vers lequel nous nous dirigeons en stop.

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Il semblerait que les locaux, à leur manière, le pratiquent également.

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Puis après 5 conducteurs de tous âges, tous aussi accueillant les que les autres, nous arrivons dans la petite famille de Ngakeiha. Très vite on se rend compte que nous ne pouvions que difficilement faire mieux pour commencer. En effet, le cadre est idyllique,

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Ngakeiha et ses amis nous mettent très vite à l’aise en nous proposant toutes sortes d’activités, comme un cours de danse,

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dormir dans un tipi,

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et nous ne commençons à travailler (enfin si on peut l’appeler ainsi) que le 2ème jour, au rythme éreintant à peine 2h par jour. Ce n’est pas ici que nous entamerons nos réserves, qu’elles soient financières, graisseuses ou morales.

Le grand départ !

Nous en avons parlé, l’avons attendu, en avons rêvé, enfin nous y voilà !

Après des adieux (déchirants) depuis plusieurs semaines, une préparation poussée (mais si, mais si…), et une bonne nuit (blanche) pour attaquer dans d’optimales conditions, nous prenons la route le 6 janvier 2014 autour de 5h du matin. Avant de partir, nous ne manquons pas de nous faire tirer le portrait par une Nina bien matinale…

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De même qu’à la gare ou l’on est attendu par la famille, enfin ceux qui se sont motivés (Joël et Ingrid faut croire que vous êtes les seuls courageux)…

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Et nous voilà lancés a 300 km/h en direction de Roissy, où nous attend bien sagement le plus gros avion du monde, direction Auckland. Première astuce du voyageur, ne laissez pas vos effets sur la tablette du train quand vous vous endormez, elles peuvent disparaître et arriver à Lille ! Mais si vous tombez sur un bienveillant nordiste, il se peut qu’il les poste à votre maman …

Décollage à midi et à peine 24h plus tard et une courte escale à Kuala Lumpur, nous voilà arrivés à l’aéroport d’Auckland ! Deuxième astuce du bon globe-trotter : ne pas oublier le décalage horaire … En effet, au lieu d’arriver à midi au pays des Kiwis, c’est bien avec 12h de plus que nous atterrissons, donc si vous me suivez bien, à minuit.

Nous étant fixés le challenge de dépenser le minimum en transport et hébergement, nous profitons de ces heures pour nous informer et surtout refaire notre paquetage (maintes fois) jusqu’à trouver LA solution.

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C’est vrai que comme ça, ça a l’air facile, mais on a quand même entre 25 et 30kg chacun sur le dos …

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Et pour commencer du bon pied, c’est en marchant que nous sortons de l’aéroport, direction l’aventure !