De Te Anau à Christchurch : la fin d’une aventure.

Les « rides » s’enchaînent grâce à des kiwis qui nous réconfortent sur notre façon de voyager après l’échec cuisant de Te Anau. Nous finissons la soirée à mi-chemin, et sur le point de nous arrêter nous avançons de 20 kilomètres supplémentaires à l’aide de Duan qui nous amène chez lui à Tarras. Il nous propose de passer la nuit dans sa tente et de partager un repas avec sa petite famille.

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Alors que nous reprenons la route en face de chez Duan un auto-stoppeur italien nous rejoint et nous offre une bouteille de grappa qu’il a obtenu grâce à un viticulteur qui l’a pris en stop plus tôt dans la matinée. Décidément les gens du coin sont plus que généreux ! Alors que nous faisons connaissance et que nous n’espérons pas vraiment trouver un chauffeur pour quatre personnes, une voiture s’arrête. Le monde est petit, la Nouvelle Zélande encore plus, puisque la conductrice s’avère être Selma une vieille connaissance de Takaka, et elle se propose de tous nous emmener à Pukaki Lake pour déjeuner en regardant le mont Cook une dernière fois.

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Il nous faudra encore deux voitures pour atteindre Christchurch où Alexandra une amie de famille de Marine vient nous chercher. Un bon repas et une chambre nous attendent dans la maison de cette famille Mauricienne. Nous passons alors trois jours à faire la révision générale de notre matériel et de nos organismes. Julien y laissera même sa barbe… Et afin de bien nous restaurer, nous procédons à des échanges culinaires culturels autour de belles tablées.

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Bref, un grand merci à nos hôtes pour ce chaleureux accueil qui nous permet de nous diriger vers l’Australie débarrassés des mauvaises odeurs.

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Merci également à Marie, leur voisine qui nous conduit généreusement jusqu’à l’aéroport.

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Vient le temps de faire nos adieux à Bobette et de marquer la fin de cette aventure autour d’une bière.

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Nous abordons ce départ avec notre stress habituel, en jouant aux échecs, lorsque nous entendons nos noms dans les haut-parleurs de l’aéroport.

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Que se passe-t-il ?! Sommes nous en train de rater le décollage ? Non, non il semblerait qu’une certaine odeur ait persistée, celle de l’essence. Notre bouteille d’essence pourtant vide nous a été confisquée, et avec elle la pompe toute neuve du réchaud. Décidément, elle nous les casse, cette pompe.

Tant pis nous voilà partis, et nous vous donnons rendez-vous au pays des kangourous.

Des Alpes du Sud aux Fiordland

Notre équipe de 5 a besoin de faire des courses et d’attendre une fenêtre de beau temps pour continuer cette traversée, direction Milford Sound. Pour ce faire elle se dirige vers Queenstown réputée pour être la ville la plus touristique du pays. Antonin, ami d’enfance de Quentin qui nous a rejoint la veille, nous emmène sur place.

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Sur place nous constatons effectivement le caractère un peu trop touristique de la ville. Ce qui a néanmoins quelques bons côtés, puisqu’internet est facile d’accès et nous trouvons tout ce dont nous avons besoin, y compris une nouvelle pompe pour le réchaud… Laura et Quentin nous quittent et dorment chez Antonin pendant que, par chance, nous trouvons un jardin à squatter.  Même si l’endroit est très joli, il semble que nous faisons tâche dans le paysage et souhaitons quitter la ville dès le lendemain.

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L’improbable se produit alors, nous trouvons un wwoofing pour l’après-midi, jusqu’au lendemain midi. Il nous faut donc nous hâter de faire les courses pour la suite de nos aventures avant de se rendre sur place. Quentin nous y emmène, ce qui nous donne l’occasion de dire au revoir à Laura. Encore plus improbable la propriété se trouve à Bob’s Cove et s’avère être une maison d’hôte des plus luxueuses.

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Ben, le fils de la propriétaire, bien que très occupé par un projet artistique, nous accueille chaleureusement et nous présente à Clémence et Jérémy un couple de wwoofeurs français chargé de se débarrasser de tout les eucalyptus de la propriété. Nous passons de ce fait l’après-midi à les aider dans cette tâche avant de savourer un excellent repas, une bonne douche chaude, un billard et de vrai lits.

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Le cadre de la maison est bien sûr aussi impressionnant que les bâtisses et nous regrettons rapidement de ne pas pouvoir rester plus longtemps.

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La suite des événements se goupille plus que bien puisque Ben nous amène à Glenorchy ramasser des cailloux avec un ancien ministre des affaires étrangères qui nous nourrit d’anecdotes datant du gouvernement Mitterrand. Le jeune artiste trop gentil nous emmène même jusqu’au départ de Routeburn track, notre prochain trip montagneux. Seul hic nous n’avons aucun moyen de communiquer avec Quentin qui est censé nous rejoindre. A l’heure du souper il apparaît comme par magie grâce à deux voyageurs français avec qui nous avions discuté. Grand merci donc à Paul et Bertrand qui on fait un détour de 40 bornes pour réunir l’équipe.

Puisque trouver un emplacement de tente à l’abri des regards n’a plus de secret pour nous, nous n’avons pas de mal à dormir non loin du départ de la rando.

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Marqués par la dernière étape les papys aux genoux fébriles imposent un rythme peu soutenu.

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Nous voilà donc partis et malgré nos yeux habitués à la grandeur des paysages néo-zélandais ils serons encore plus d’une fois ébahis. Et ce dès le début du chemin.

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Le cadre du déjeuner dont le menu ne varie plus, vaut également le détour…

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Toujours au rythme de nos papys, nous rejoignons ensuite le lac et le col Harris.

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Nous avions prévu de dormir au sommet de Conical Hill dont l’accès se trouve au col Harris, mais une ranger croisée en chemin nous a précisé que c’était interdit. Par chance un trappeur nous confirme que la vallée de l’autre coté du lac Harris est accessible et est à plus de 500 mètres de la piste. Ces dernières caractéristiques fond de l’endroit un campement gratuit et légal, quelle chance !

Nous pouvons donc nous rendre sans nos sacs au sommet de Conical Hill afin de profiter de la vue sur Hollyford Valley.

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De retour à l’abri qui se trouve col, nous exerçons notre nouvelle lubie :  la coinche.

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Par goût de luxe nous nous concoctons des pâtes au saumon et, dans un soucis de challenge (non non ce n’est pas de la stupidité) nous attendons la tombée de la nuit pour rejoindre et installer notre campement. L’accès de nuit est un peu compliqué, d’autant plus que notre Marine nationale vient de perdre sa frontale et que Julien joue à cache-cache avec les couverts dans le talus… Mais le jeu en vaut la chandelle puisque nous avons la surprise au petit matin de découvrir la splendeur des lieux.

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Un dernier petit au revoir et nous voilà repartis assez tardivement.

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Nous remontons depuis le haut la Hollyford Valley pour atteindre un deuxième lac.

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Regardez-moi la couleur de cette eau. Vite descendons le rejoindre !

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C’est au bord du lac Mackenzie que nous mangeons notre traditionnelle portion de fromage accompagnée de maquereaux, de crackers, de bananes séchées et de chocolat. Cette pause nous permet de faire un petit plouf pas désagréable.

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Un peu plus loin sur la route nous trouverons un belle douche naturelle de plus de 170 mètres.

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Quand la forêt nous cache le paysage de la fin du chemin elle nous offre tout de même l’occasion de faire de belles rencontres.

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Le soir venu, sous les conseils d’un autre ranger nous quittons Routeburn pour rejoindre Greenstone où se trouve un emplacement gratuit de camping. Là-bas nous ferons ce qui sera le dernier feu de camp de notre trip en Nouvelle Zélande. Feu à coté duquel nous jouons bien entendu ….. à la coinche !

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Le lendemain une grosse heure de marche nous sépare de la route menant à Milford Sound. Les papys prennent la tête de la course d’auto-stop mais le van qui les conduit surchauffe à 1 km du col. Heureusement Marine et Julien ont trouvé un bon chauffeur qui a de la place pour 4 et un engin assez puissant pour passer le col.

Pour fêter la fin de cette traversée nous mangeons au seul commerce que ce petit village touristique abrite. Le fjord est très impressionnant et les nuages donnent une ambiance plutôt dramatique.

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La croisière, chère, étant la seule chose à faire dans le village, nous le quittons en début de soirée pour camper dans la vallée Gertrude qui se trouve à une trentaine de kilomètres. Le plan est de se lever tôt pour gravir le col du même nom si la météo le permet.

Malheureusement ce n’est pas la cas et nous quittons la vallée le regard triste sur le col qui donne sur les montagnes environnant le fjord.

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Nous ferons ensuite le stop le plus long de notre trip en Nouvelle Zélande puisque les derniers attendrons trois heures avant d’être pris et de rejoindre Te Anau. Pendant que nous nous faisons prendre en photos par des chinois qui nous prennent sûrement pour des claudos, Quentin et Marine se font un repas crêpes dans une roulotte tenu par un couple de marins franco-kiwi. Jaloux, nous prendrons également une crêpe en arrivant.

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Sous les bons conseils des propriétaires de la roulotte nous nous rendons au bar du cinéma de la ville où nous passerons une bonne partie de notre temps. Le serveur plus que serviable nous apprend qu’un match de rugby de seconde division à lieu dans l’après-midi. Le terrain se trouve au bord du lac avec vue sur les montagnes du parc national des Fiordland.

Nous seront content de voir un match et par la même occasion de tâter le ballon !

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A la suite de cette petite session nous cherchons un jardin où squatter et faisons face à notre premier échec en la matière. En effet après une bonne dixaine de maisons et quelques refus plus que catégoriques, nous abandonnons l’idée. Nous retournons au bar nous consoler à coup de bière et de coinche.

Nous dînons tard et partons à la recherche d’un spot de camping aux alentours de 1h. Arrivés là où nous pensions nous installer un panneau indique que le camping est puni de 500 dollars d’amende. La décision est prise, nous ne dormirons pas ! Au programme de la nuit : film, thé, coinche et soupe, le tout agrémenté de plus d’un fou-rire.

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Bref, une façon bien originale de dire adieu à Quentin avant de prendre la route en pleine forme pour Christchurch. Arvi !

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Les Alpes du Sud : Wanaka et le Mount Aspiring National Park

C’est vrai, nous nous en sommes mis plein les mirettes ces derniers temps avec les plus hauts sommets des Alpes néo-zélandaises à portée de main. Mais comme il nous reste encore un peu de temps, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin ! Une session crêpes pour remercier notre hôte du jour, et nous voilà de nouveau en route.

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Notre prochaine étape s’appelle Wanaka. C’est l’un des coins les plus réputés du pays pour la grimpe, ainsi que pour les sports d’hiver. De plus, nous avons eu ouïe dire que l’ambiance y était sympathique, alors nous nous mettons en route ! Notre petit groupe de frenchies se sépare car Quentin souhaite rester un peu à Fox pour voir le glacier, et voguer vers d’autres aventures.

L’auto-stop dans cette partie du pays est un peu compliqué puisque principalement les touristes empruntent cette route. Certains attendent plusieurs heures sans résultat ! Mais notre habituelle bonne fortune veut qu’avant même de tendre le pouce nous rencontrions Matt, chauffeur-livreur. Et pour se distraire pendant les longs trajets de la côte ouest, celui-ci a pour habitude de prendre quelques auto-stoppeurs dans les backpackers.

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Aujourd’hui nous ne serons que 7 dans le camion… Record de 14 à battre on en est loin ! Et on peut même se faire un petit coin douillet grâce aux sacs de linge.

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Après plus de 3h de route, nous voilà à Wanaka ! En effet, la petite ville est assez charmante (un peu moins far-west que celles que l’on a eu l’occasion de traverser jusque-là) et le site du lac Wanaka en lui-même est tout à fait pittoresque ! Jugez par vous-même.

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Nous exerçons nos talents de photographe, même si Quentin reste le maître incontesté dans le domaine.

Ici, notre mode de vie sera simple et organisé autour de quelques lieux stratégiques. Les nuits, nous plantons notre tente dans un parc autour du lac, à seulement 10min du centre-ville.

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C’est certes un peu risqué (l’amende est de 200$ pour le camping sauvage…) mais en nous levant à l’aube on évitera les problèmes, et l’on pourra prendre de jolies photos. Et puisque la bouffe occupe 50% de notre temps, je vous laisse imaginer où nous passons nos journées… Autour du barbecue-plancha gratuit de la ville ! Un concept à importer pour sûr.

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On se permet aussi une petite lessive que l’on étendra astucieusement avec notre slackline. Cependant, il semble que ce genre de pratique ne soit pas du goût des autorités locales qui nous demanderons gentiment d’installer notre campement ailleurs.

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Notre épisode Wanaka sera plus court que prévu, puisque Quentin nous rejoint le lendemain même (il prétexte une météo défavorable sur la côte ouest, mais il faut croire qu’il ne savait plus quoi faire sans nous…) et qu’un nouveau plan se profile à l’horizon. A l’origine, notre voyage est supposé se terminer dans les fjords et plus particulièrement à Milford Sound. Mais les accès routiers sont très limités et obligent à faire de longs détours pour éviter les cols. Alors notre idée c’est de rallier Milford à pied ! On ne pourrait tout faire car le temps nous manquerait, mais un programme de 7 jours de marche est bientôt mis sur pied, ce qui nous paraît être une merveilleuse façon de terminer notre séjour en Nouvelle-Zélande.

Après un vote unanime du groupe, il est temps pour nous d’aller profiter des spots de grimpe alentours car il nous faudra nous délester du matériel pour franchir les différents cols par la suite. Le souci c’est que nous n’avons qu’un après-midi pour cela, les deux jours suivants sont annoncés pluvieux… Heureusement, notre chance ne nous quitte pas et nous parvenons à nous rendre à l’un des meilleurs spots : le Diamond Lake. Sur les bords de ce petit lac, une falaise de 50m où l’on grimpera deux voies exceptionnelles sur un caillou de grande qualité !

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L’on regrette presque de ne pas pouvoir rester plus longtemps… Et nous faisons la rencontre d’une petite famille pas comme les autres. Niki, Andy et leurs deux petites filles sont en vadrouille pour 6 mois avec leur camping-car. Ils viennent du Liechtenstein rendez-vous compte ! Seulement 26 000 habitants dans cette vallée-pays et l’on tombe sur eux. De plus, ce sont eux aussi des grimpeurs alors nous trouvons de quoi nous entendre. Nous passerons la nuit à côté de leur camping-car, avec la promesse d’un « ride » pour Wanaka le lendemain. Nos deux copains Marine et Quentin profitent de notre absence pour faire des folies gastronomiques, et nous nous retrouvons tous les 8 le lendemain midi autour … du barbecue !

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Maintenant il est temps de préparer notre excursion. Liste des provisions, shopping, téléchargement des cartes topographiques (oui oui on a pris de bons réflexes maintenant !), et expédition de notre matériel devenu inutile à Christchurch, d’où nous décollons pour l’Australie le 3 Avril.

Le lendemain vers 14h nous voilà fin prêts ! Laura, une jeune allemande rencontrée à Arthur’s Pass lors de notre wwoofing, se joint à nous pour cette aventure. Le programme des prochains jours est le suivant :

– auto-stop pour rejoindre l’entrée du parc national du Mont Aspiring, 50km de route partiellement bitumés vers un cul de sac où seuls les touristes vont ;

– courte marche de 10km pour rejoindre l’Aspiring Hut (refuge) point de départ de plusieurs randonnées ;

– passage du Cascade Saddle (col) après 1400m de dénivelé, marche le long du Dart Glacier, pour finalement rallier la Dart Hut après 8 à 10h de marche ;

– depuis le refuge, on rejoint la Rees Valley après avoir passé un autre col mineur. Après 30km dans cette vallée l’on rejoint une route qui après 20km ramène à la civilisation !

Geoffrey et Marine partent devant pour faire du stop car à 5 cela semble difficile… Quentin et Julien restent derrière pour attendre Laura. Et à son arrivée, ils font une découverte essentielle : c’est la Saint Patrick ! La faiblesse, ou plutôt la gourmandise, prennent le dessus sur la culpabilité de s’en jeter une sans les deux compagnons partis au charbon. Les trois lièvres laissent donc les deux tortues prendre les devants.

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Nous devrons passer la nuit séparés les uns des autres car peu de gens empruntent cette route, et il est logique qu’en commençant l’auto-stop à 15h l’on ne puisse atteindre notre objectif… Mais les touristes les plus matinaux sont notre meilleure chance ! Et en effet, aux alentours de 10h, un « ride » salvateur permet aux trois poursuivants de gagner la course juste sur la ligne d’arrivée, au nez et à la barbe de leurs deux compères !

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Bien que nous n’ayons qu’une courte marche aujourd’hui, nous nous hâtons de nous mettre en chemin car le planning n’est pas encore tout à fait ficelé. Une dépression accompagnée de pluie est annoncée le lendemain, et après avoir atteint le premier refuge nous décidons d’y rester deux nuits pour laisser passer le mauvais temps. Journée coinche et sieste en perspective ! Mais en mode « protection sandflies » bien sûr, en nombre dans cette partie du pays.

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Et surtout 5$ par personne de camping, ce qui ternit un peu notre score… De quoi rajouter à la morosité de ceux qui supportent mal l’attente, nous avons du réduire les portions en rallongeant notre séjour.

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Mais ce n’est pas un drame puisque le jeu en vaut la chandelle. Encore une fois un grand ciel bleu nous attend le lendemain durant notre escalade du Cascade Saddle. Et surtout nos premières vues sur le mythique Mount Aspiring, le plus haut sommet de la région.

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Arrivés en haut, nous sommes ébahis par la beauté du paysage. L’arête dessinée par le col est superbe, et donne sur le Dart Glacier. En fond, toujours le Mount Aspiring et d’autres sommets enneigés. Quel meilleur endroit pour un casse-croûte ? D’autant plus que nous avons pu nous procurer du pain fait maison par un biais insoupçonné.

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La marche de l’après-midi sera un peu moins soutenue et parsemée de multiples pauses photos, si bien que nos batteries seront vides le lendemain… Mais cela se justifie bien quand nous nous approchons si près du glacier !

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Du coup il nous faut nous arrêter à 2h de marche du prochain refuge et établir notre camp. Nous découvrirons à nos dépends qu’une vallée glaciaire est froide, et très froide pendant la nuit. Mais la vue et la sensation d’être complètement isolés du monde nous consolent. Nous découvrirons aussi à nos dépends qu’avec le froid, notre réchaud a quelques difficultés à nous faire la popote… Et surtout que ce n’est pas du à une panne de pompe, donc qu’il est inutile de la démonter et de la casser accidentellement ! Résultat des courses, nous achetons notre 3ème pompe MSR (on attend une carte de fidélité très prochainement).

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Le lendemain, nous gagnons le refuge pour faire le plein d’eau, et rencontrons quelques Kea (à prononcer [kia]) en chemin. Ces perroquets sont de vrais phénomènes ! Ils sont très intelligents et il est conseillé de ne pas laisser traîner vos affaires la nuit ou bien ils les emporteront. De plus, il est assez surprenant de croiser des perroquets dans une vallée glaciaire, décidément la faune et la flore de ce pays sont particuliers !

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La journée sera plus tranquille et ponctuée d’une bonne pause sieste en haut du Rees Saddle.

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Le problème c’est qu’avec notre rythme, nous n’avançons pas aussi vite que prévu. Notre objectif est de nous retrouver à la fin du chemin, au parking, avant 16h le lendemain pour avoir une chance de faire du stop jusqu’à la prochaine ville, Glenorchy. Donc courte nuit et départ avant l’aube au programme. 25km plus tard dans la vallée, nous voilà arrivés au parking autour de 16h. Et là incroyable, avant même que l’on ait au le temps de finir notre goûter, deux kiwis nous offrent de nous emmener tous les 5 à Glenorchy ! Après toutes ces aventures, nous méritons bien de trinquer à notre bonne fortune.

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Et surtout une bonne douche dans le lac Wakatipu à Glenorchy, là ou se jette notre Rees River. Quand on en arrive au stade où l’on ne peut plus se sentir…

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Et après avoir trouvé de gentils kiwis pour nous accueillir dans leur jardin, nous nous retrouvons le soir autour d’une bonne pizza pour finir en beauté !

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A suivre prochainement : arrivée à Queenstown – le Routeburn jusqu’à Milford Sound – retour vers Christchurch

Les hautes Alpes néo-zélandaises

Comme prévu nous restons quelques jours de plus chez Geoff et Rennée chez qui nous nous sentons vraiment comme à la maison.

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Tout les toits ayant été repeints, nous nous lançons dans la cuisine pour mériter notre séjour.

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Nous pouvons ainsi prendre des forces pour la randonnée que notre ami montagnard nous a concoctée et Julien trouve même l’occasion de renouer avec ses racines italiennes. Serait-il vraiment blond vénitien et non roux ? Dieu seul le sait…

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Joel un copain de montagne de Geoff nous rejoint pour déguster les lasagnes et l’équipe de 5 se lève avant l’aube pour prendre la route en direction du pied du mont Adams. D’après nos deux guides, membres de l’équipe de secours d’Arthur’s Pass, la météo de la côte ouest s’annonce extraordinairement bonne. Trois heures de route plus tard, à quelques kilomètres de la mer nous commençons à remonter la rivière qui doit nous mener au début de la rando.

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Nous comprenons plus rapidement que prévu que nos belles chaussures en GoreTex ne seront pas d’une très grande utilité puisque nous traversons encore et encore ladite rivière. Cette pratique plutôt inhabituelle pour nous autres français semble commune pour nos amis Kiwi, qui sont équipés de guêtres. Elle requière parfois un esprit d’équipe et procure la plupart du temps beaucoup d’amusement.

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Deux kilomètres et deux heures plus tard un paneau nous indique la marche à suivre.

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Soit, nous le suivons donc et avant d’entamer l’escalade dans le bush, partageons un brunch au bord d’une cascade.

Plein d’énergie nous entamons les 1000 mètres de dénivelé au coeur de la jungle. Parfois, la pente est si raide que l’exercice ressemble plus à de l’escalade qu’à de la rando, ce qui vous l’imaginez n’est pas pour nous déplaire. En prime, nous avons droit à des leçons sur la flore locale.

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 A la sortie du bush, la vue est déjà ahurissante et la voiture n’est déjà plus qu’un scintillement au coeur des prairies lointaines.

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L’ascension continue encore un peu, mais la force du vent incite nos guides à installer le campement plus tôt et plus bas que prévu, quitte à le déplacer plus tard dans la soirée si le vent se calme. Ce qui n’arrivera pas.

Nous alternons donc siestes et repas jusqu’au crepuscule afin d’être fin prêts pour la grosse journée qui nous attend le lendemain. Trop occupés à jouer aux cartes sous la tente en attendant le coucher du soleil, aussi doués que nous sommes, nous manquons de peu ce dernier… Les couleurs et la vue restent néanmoins à la hauteur de nos espérances.

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Debout une fois de plus avant l’aube, le vent ne s’est toujours pas calmé, mais après un petit déjeuner copieux, nous prenons la route du sommet. Les premiers névés apparaissent dès 1800 mètres, nous sommes donc heureux de porter collants, gants et bonnets. Le vent d’est nous force à rester du coté ouest de la crête qui mène au premier des trois pics du mont Adams. Nous nous autorisons tout de même des sejours sur ladite crête pour apprecier la vue sur la chaine du mont Cook.

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Nos deux compères sont un peu déçus puisque les nuages cachent une grosse partie de la vue, et le vent les empêcheront d’atteindre le troisième pic. Les 5 compagnons restent donc sur le premier sommet, déjà à quelques 2200 mètres d’altitude. Nous ne restons perchés que le temps de grignoter un bout et de prendre des photos puisque rapidement le froid nous gagne et nous devons rejoindre la voiture dans la soirée. Chose que nous ne ferons que très peu de temps avant la tombée de la nuit.

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Enfin, autour d’un fish and chips, nous célébrons la réussite de cette longue journée qui laissera des traces dans les jambes de toute l’équipe.

Non loin de Hokitika, avec le peu d’énergie qu’il nous reste nous disons adieu à nos compagnons qui doivent rentrer sur Arthur’s Pass, et fêtons au passage nos deux mois de vadrouille avec une bonne bouteille sur la plage.

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A Hokitika nous passons deux jours à nous restaurer et à se renseigner sur la suite de notre aventure. Suite qui comprend une autre randonnée que Geoff nous a conseillée. Craig peak culmine à 1914 mètres d’altitude et peut donner une vue imcomparable des plus hauts sommets de la Nouvelle Zélande. De plus l’accès se fait à quelques kilomètres de Fox Glacier, un glacier qui descend non loin du niveau de la mer.

Nous découvrons que Quentin un féru de montagne et collègue insalien se trouve également dans le coin. Nous l’invitons donc à se joindre à nous pour cette nouvelle aventure.

Et quelques jours plus tard après de minutieux préparatifs l’équipe de 4 jeunes français se lance à la conquête du Craig Peak. La météo supposée très bonne pour les jours à avenir et nos jambes encore un peu faibles nous incitent à planifier un trip de 3 jours.

Cette fois-ci, pas de marche d’approche dans la rivière, nous nous attaquons directement au bush. Bush, toujours aussi raide mais plus boueux qu’à l’accoutumée. Sweet as mate ! Nos chaussures seront donc utiles !

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Le beau temps annoncé ne semble pas au rendez-vous, mais nous ne perdons pas espoir puisque c’est la météo du deuxième jour qui nous importe le plus. A 1200 mètres d’altitude, nous nageons donc en plein brouillard. Mais riches de nos expériences passées, nous sommes equipés d’un GPS et des cartes topographiques de la région et continuons en direction de ce qui pourrait être un campement non loin de lacs qui nous permettrons de cuisiner.

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Et à la surprise générale aux alentours de 1400 mètres, nous passons au dessus d’une mer de nuages infinie grâce à laquelle nous passerons trois jours et deux nuits complètement isolés du monde. Histoire de combler le tout nous avons des vivres de qualité et en abondance qui vaudront de nombreux casse-croûtes et de bon dîners.

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Deux couchers et un lever de soleil nous en mettent plein la vue et permettent à Quentin de nous montrer ses talents de photographe.

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Le deuxième jour nous naviguons au coeur des pâturages alpins avec une météo qui rend l’exercice moins compliqué que prévu. Grâce à cette météo décidément parfaite, nous nous autorisons même une petite coinche au sommet où nous resterons perchés pas moins de trois heures. Là haut la vue est bien plus impressionnante que nous nous l’étions imaginée et aucun de nous ne s’en lasse. Nous avons donc bien du mal à redescendre au campement.

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Le troisième jour il est temps de quitter notre îlot de solitude pour terminer comme il se doit cette aventure autour, bien sûr, d’un Fish and Chips.

Golden Bay to Arthur’s Pass

Nous revoilà chez Sean & Jo, ce sympathique couple qui nous a accueilli pour un séjour HelpX. Il reste du boulot alors on se voit proposer une prolongation de quelques jours, et bien fatigués des 3 jours de rando nous acceptons avec plaisir ! L’occasion aussi de partir en chasse nocturne au « Blue Penguin », l’un des plus petit et mignon manchot du monde. L’excursion est encore une fois infructueuse, mais les couleurs du couchant sur la plage valent le détour.

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Le lendemain, nous nous lançons dans une excursion pour Wharariki Beach. Cette magnifique plage se situe à l’extrémité Nord-Ouest de l’île ; c’est l’une des attractions principales de la Golden Bay. La route qui y mène est un véritable cul-de-sac et pour retrouver une route pour le Sud, il faut revenir plusieurs dizaines de km vers l’Est (je vous ai sûrement perdus là, mais vous n’avez qu’à regarder sur une carte!). Cet état de fait ne nous empêche pas de nous lancer dans un auto-stop presque désespéré pour atteindre notre but. Bien sûr nous comptons fortement sur notre chance.

Une demi-heure plus tard, Steve et Elena, un couple de quinquagénaires en vacances, s’arrête pour nous prendre. Et notre journée va alors s’illuminer !

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Après un petit détour pour nous montrer le camping où ils passaient leurs vacances, ils proposent de nous emmener jusqu’à Wharariki Beach, à 50km de là. Nous nous baladons sur cette plage où semblent se déchaîner les forces de la nature : une mer agitée, et un vent puissant emportant le sable par bourrasques.

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Mais à mesure que l’on se rapproche de l’eau l’on peut apprécier le paysage, et nous assistons à une scène touchante : une dizaine de bébés phoques jouant dans une piscine naturelle ! Nous ne nous lassons pas de les admirer, et naturellement curieux ils se rapprochent de nous.

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Après cette superbe visite, Steve et Elena, en plus de nous proposer de nous ramener à notre point de départ, nous offrent un arrêt dans un charmant restaurant pour partager une bière et quelques tapas. Et après cela, un dernier détour pour jeter un oeil aux Pupu Springs, des sources naturelles d’une pureté exceptionnelle.

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De retour à Takaka, nous parvenons, après avoir lourdement insisté, à leur offrir une bonne glace. Mais nous devons nous séparer car nous avons promis à Léo, l’aîné de Sean & Jo, une séance de grimpe.

Nous faisons nos adieux à nos hôtes le lendemain après-midi pour reprendre la route. Notre plan est de repartir complètement à l’Est, descendre jusqu’à Christchurch, pour emprunter une route traversant la chaîne montagneuse d’Est en Ouest appelée Arthur’s Pass.

Le premier jour nous rejoignons Nelson grâce à l’une de nos rencontres, Vincent un globe-trotter québécois. Et le lendemain, après quelques arrêts pour observer la faune locale avec un homologue de Sean qui s’avère être le maquilleur qui a, entre autre, fait les pieds de Sam dans le Seigneur des anneaux,

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nous nous arrêtons peu avant Christchurch et pratiquons notre sport favori du moment : frapper aux portes pour un coin de jardin où mettre notre tente ! Encore une fois cela nous conduit à rencontrer un charmant couple et leurs 6 garçons. Pour les remercier, nous utilisons leurs pommes pour leur cuisiner un bon crumble.

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Le lendemain, nous nous engageons enfin dans Arthur’s Pass. L’objectif du jour est un spot assez incroyable juste avant la chaîne montagneuse. C’est une étendue légèrement accidentée, et parsemée de rochers calcaires aux formes torturées du fait de l’érosion. Nous l’atteignons dans l’après-midi.

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Comme vous pourrez le deviner, notre objectif en venant ici est de pratiquer l’un de nos autres sports favoris : le bloc ! Et l’on va se régaler durant 2 jours à rencontrer des grimpeurs, découvrir et grimper ces jolis cailloux, malgré les petits bobos.

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Le souci c’est que le bloc, ça fatigue… Et puis nous sommes à court d’essence pour notre réchaud ! Alors nous sommes contraints de rejoindre la ville la plus proche, également nommée Arthur’s Pass puisqu’au milieu des montagnes, afin de recharger en essence et nourriture.

Quand on fait du stop, toutes sortes de chauffeurs peuvent s’arrêter pour vous prendre : des fous du volant, et même des chauffeurs de poids lourds !

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En revanche, il semble que la communication ne soit pas toujours évidente en fonction de votre interlocuteur…

Mais 60km plus tard nous voilà dans ce qui s’avère en fait être un village fréquenté uniquement par les touristes. De plus, la région est pluvieuse et des averses sont annoncées pour le lendemain… Alors après une bonne glace, nous partons à la recherche d’une âme charitable qui possède un coin au sec pour nos affaires. Le tour du village est vite fait puisque Arthur’s Pass ne compte qu’une trentaine d’habitants.

Nous frappons à la porte de Geoff & Renée, un autre couple qui nous est maintenant sympathique et qui tient un B&B en plus d’autres activités. Ce soir-là Geoff est seul avec Laura, une wwoofeuse, et nous invite à revenir plutôt le lendemain afin de lui laisser le temps d’en parler à sa compagne. Suivant ses conseils nous passons la nuit dans un campement gratuit, et revenons donc le lendemain.

A l’origine nous n’avions pas prévu de nous arrêter à Arthur’s Pass, mais nous avons été séduits par le charme de cette maison, et par Geoff qui est un expert des courses en montagne, hors des sentiers battus. Il faut aussi dire qu’ils ont su nous prendre par les sentiments…

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Oui oui, nous nous régalons encore un fois chez les kiwis ! Qui l’eut cru, une fondue à 19000km des Savoyards et en été de surcroît… Résultat, nous prévoyons de rester quelques jours, et de conclure notre séjour par une rando sur deux jours avec Geoff et l’un de ses amis.

Dernier argument, l’endroit est charmant vous en conviendrez.

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En échange du séjour chez eux, nous offrons notre aide. Première mission : une bonne couche de peinture sur le toit, et en toute sécurité !

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Petite anecdote du jour : à 8h ce matin, Geoff nous a réveillé en nous apportant dans la tente blinis faits maison et confiture :DDD

Takaka et Abel Tasman Park

Voir les fameuses montagnes de l’île du sud nous tarde, mais il semblerait que nous n’avons pas eu notre quota de plages paradisiaques. Et ayant eu vent de l’existence d’un spot de grimpe à ne pas manquer, nous souhaitons prendre la direction de Takaka, une petite ville de la Golden Bay.

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Le lendemain de la nuit sur le bateau, après avoir traînassé dans Picton, malgré nos recherches de helpx infructueuses, nous prenons la route. C’est bien connu nous avons prix goût à la simplicité, c’est pourquoi nous décidons de partir en stop par la route la moins fréquentée. Après plus d’une heure d’attente, au bord de l’abandon, nous rencontrons Aurélie, une québécoise qui va passer la nuit un peu plus loin sur la route avant de prendre le Ferry au petit matin. Une pause baignade avec des canards et une session ramassage de moules plus tard, nous tentons de dormir dans un camping.

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Elle nous assure que si on part en même temps qu’elle avant 8h on a très peu de chance de se faire prendre. Pas de chance, aujourd’hui le ranger a décidé de passer le soir ! C’est donc ainsi que nous dépensons nos premiers dollars dans un logement…

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Tant pis au moins nous n’aurons pas à nous lever demain matin.

De retour sur la petit route nous n’attendrons cette fois ci pas plus de 5 minutes. Et après une honteuse sieste matinale, nous voilà arrivés à Nelson. Puis 3 auto-stop plus tard nous somme encore à 50 km de Takaka, quand Geoffrey se rend compte qu’il a oublié sa gourde dans la dernière voiture. Improbable, il la récupère en à peine une heure pendant que Julien s’adonne à la sculpture.

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Enfin bref, avec tout ça il est trop tard, nous devons opter pour notre solution logement préférée : Toc, toc, toc ! Bonjour pouvons-nous squatter votre jardin ? Pour cela, toujours la même stratégie, nous essayons les maisons dans l’ordre. Ce soir il n’en suffit que d’une, et pas des moindres puisque que nous sommes accueillis avec un café et des tomates du jardin.

Après une bonne nuit de sommeil nous reprenons la route difficile de Takaka. Après 50 retraités qui ne semble pas remarquer nos progrès dans l’art de l’auto-stop,

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nous rencontrons Sean, un père de famille parmi les plus cool qui soit. Sur la route nous nous rendons compte que nous avons eu Jo, sa femme, au téléphone en cherchant un wwoofing. Cette dernière nous avait dis qu’ils étaient complets, mais Sean prend notre numéro et nous promet de voir ce qu’il peut faire. En attendant il nous dépose au paradis des grimpeurs un camping à 5 minutes des falaises et à deux pas d’un spot de psicobloc sans pareil, dans lequel nous passons d’ailleurs la journée.

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Le soir venu nous nous offrons un dîner de saint Valentin des plus romantique avant de nous rendre dans un campement gratuit où nous passerons la nuit.

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Après laquelle Sean, nous annonce qu’il a des murs de maisons à poncer. Il vient nous chercher au marché pour aller chez lui, où nous dormirons dans un tipi au dimensions surprenantes.

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La maison se trouve à 15 minutes à pied du paradis des grimpeurs et abrite une piscine.

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Nous y rencontrons Marie et Sam un couple de wwooffeur franco-anglais avec qui nous partagerons histoires et autres boutades. Bref encore et toujours, la chance nous sourit.

Ah oui by the way ! Marine fait son retour avec un nouveau sac !

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Mais l’eau vient à manquer chez Jo et Sean, elle ne peut donc rester avec nous qu’une journée, avant de trouver un autre wwoofing.

Au menu des 3 jours que nous passons auprès de cette famille, nous alternons bon repas, boulot et escalade.

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Le quatrième jour nous retrouvons Marine pour démarrer une marche de trois jours à travers le parc national d’Abel Tasman. Jo, trop gentille, nous dépose au départ de la marche après nous avoir permis de faire des course rapidement.

Durant ces 3 nuits et ces 3 jours nous avons le droit à une moitié de grand ciel bleu et une moitié de brouillard. Ce dernier n’enlève aucun charme à la multitude de plages que nous traversons. Chaque soir nous devons trouver un endroit pour dormir où nous ne nous ferons par repérer par les rangers, ce que nous arrivons à faire. Nous nous faisons cependant attraper dans un camp à midi, faute de preuve que nous avons dormi à plus de 500 mètres des sentiers battus. Heureusement, l’amende n’est pas excessive et sera vite oubliée, parce qu’encore une fois on en prend plein les mirettes !

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CIMG1996 Et parce que quand ‘y en a plus ‘y en a encore, à la fin de la rando nous découvrons une communauté de sculpteur dont Léo et Yannick nous avaient parlée : Arts Unique.CIMG2000

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Enfin nous partons direction le tipi pour retrouver nos affaires et nous reposer avant de nous lancer dans de nouvelles aventures.

La traversée

C’est bien dans ce superbe yacht que nous avons traversé le détroit de Cook, direction l’île du Sud et sa montagne, ses côtes sauvages, ses moutons…

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La veille, nous traînions dans la marina à la recherche d’un bateau-stop, et parmi tous ces voiliers nous avons failli manquer Tom (ici à gauche) et son bateau à moteur… Mais notre chance insolente nous poussa à rencontrer ce charmant retraité, qui a récemment fait l’acquisition de son yacht. Étant peu expérimenté pour ce qui est de la navigation, il a fait appel à son ami Cullen (à droite) qui a lui navigué sur tous les océans.

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Après un réveil matinal, un bon petit déjeuner, et une heure de marche pour rejoindre la marina avec notre équipement, nous prenons la mer à 7h pour profiter de la fenêtre de beau temps et traverser cette mer capricieuse. Nous disons au-revoir à Wellington au lever du soleil.

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Au début frais comme des gardons,

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nous ne tardons pas à déchanter en prenant le large… La seule solution contre le mal de mer c’est une bonne sieste !

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Mais il en faut plus pour se débarrasser de nous. Bien reposés, nous prenons la barre et entrons dans des eaux plus calmes pour les dernières heures de la traversée.

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Notre chance ne nous abandonne toujours pas quand un groupe d’une vingtaine de dauphins s’approche de nous. Un jeune et sa mère viennent même nager sous la proue du bateau, à peine à 2m de nous…

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Ce que l’on a dit mais que l’on va répéter, c’est que Tom et Cullen ce sont des marins, des vrais. C’est-à-dire qu’ils aiment les bonnes choses de la vie, et ça tombe bien nous aussi.

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Lorsque l’on se voit offrir la possibilité de rester dormir à quai sur le bateau, ça ne se refuse pas ! Alors nous profitons de cette après-midi pour tenter d’attraper notre dîner.

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Malheureusement pas de prise… Tant pis on se fera des pâtes !

Cette traversée nous a comblés et nous espérons avoir l’opportunité d’apprendre la voile pour nous essayer au bateau-stop sur un voilier. En attendant, c’est parti pour la découverte de l’île du Sud !